Il y a quinze jours, le président Donald Trump, en visite en Pologne, a tenu un discours magistral. Il a mis en évidence l'importance primordiale des valeurs de l'Occident, de l'Europe et de l'Amérique, valeurs que les Polonais ont préservées avec leur sang (1). Il a fortement souligné que l'Occident doit continuer à défendre ces valeurs de façon vitale, au moment où elles sont menacées de toutes parts. Ce discours n'a pas fait la une dans nos journaux.
Cependant, en ce qui me concerne, ce discours a résonné très profondément en moi. J'ai voulu l'approfondir, et, même si cela peut surprendre, j'ai trouvé qu'il avait des points communs avec les rêves, en particulier avec deux rêves très éloquents, qui m'ont beaucoup impressionnée. Je voudrais avoir aujourd'hui le bonheur de partager avec vous quelques extraits de ce discours et ces rêves qui semblent tenir les mêmes propos.
Voyons donc ce qu'il en est :
Ce discours m'a semblé présenter des points communs d'abord avec le rêve " Les sapeurs arrivent" qu'une de mes élèves a reçu la nuit du 7 janvier 2015, alors qu'elle s'interrogeait sur l'attentat contre Charlie Hebdo qui avait eu lieu le jour même. J'en ai fait le commentaire ici. (2)
Rêve
Il y a des gens partout allongés sur la plage mais aussi jusque sur les trottoirs, certains adossés contre des murets.
Quelqu'un, une voix dit :
« Les sapeurs arrivent ».
Arrive alors un groupe d'hommes, en maillot de bain et aux muscles gonflés.
A ce moment là, d'un geste machinal, les hommes comme les femmes, toutes les personnes allongées, portent la main sous les aisselles et sur le pubis, pour vérifier qu'elles sont bien épilées.
Je me dis: nan ! C'est pas vrai ! C'est comme une caricature, ces types vont passer de l'un à l'autre comme si tout cela était entendu.
J'en reviens pas, tous ces gens, les hommes, les femmes, sont prêts à se faire enfiler, sans rien dire !
Ce rêve prévient de deux dangers qui nous menacent :
- il avertit tout de suite de la venue de "sapeurs", qui sont à l'oeuvre pour détruire les assises de notre société, pour la faire s’écrouler, en attaquer les fondements, les principes, et la ruiner ;
- il montre ensuite l'inertie des gens, leur incapacité à réagir et leur soumission lâche et totale à cette invasion, par perte des défenses instinctives et par souci de paraitre "aimants".
Il y a deux ans et demi, ce rêve appellait à réagir au lieu de se laisser "enfiler" tous, les hommes comme les femmes.
Voici les paroles de Trump qui reprennent les termes mêmes du rêve en écho :
" Aujourd'hui l'Occident est ...confronté à des pouvoirs qui cherchent à tester notre volonté, à "saper" notre confiance et à mettre en danger nos intérêts."
Il poursuit :
" Les Américains, les Polonais et les nations d'Europe tiennent en haute estime la liberté individuelle et la souveraineté. Nous devons travailler ensemble pour affronter les forces intérieures ou extérieures...,qui menacent avec le temps de "saper", - encore ce mot- de saper ces valeurs et d'effacer les liens de culture, de foi et de tradition qui font de nous ce que nous sommes."
Plus loin il dit aussi :
" La question fondamentale de notre temps est de savoir si l'Occident a la volonté de survivre. Avons nous confiance en nos valeurs pour les défendre à tout prix ? Avons-nous suffisamment de respect pour nos concitoyens pour protéger nos frontières ? Avons-nous le désir et le courage de préserver notre civilisation face à ceux qui la subvertissent et la détruisent. ?"
N'est-ce pas ce même appel que lance le rêve des sapeurs ?
Derrière le président le monument de l’insurrection qui rend hommage aux résistants qui se sont soulevés contre l’occupant allemand en 1944.
Dès le début de son discours le Président Trump a annoncé l'esprit qui l'anime. Évoquant le sombre passé de la Pologne, il rappelle :
" Au cours de quatre décennies de règne communiste, la Pologne et les autres nations captives de l’Europe subirent une répression brutale pour abattre votre liberté, votre foi, vos lois, votre histoire, votre identité – l’essence même de votre culture et de votre humanité. Pourtant, à travers tout cela, vous n’avez jamais perdu cet esprit. Vos oppresseurs ont essayé de vous briser, mais la Pologne n’a pas pu être brisée.
Et quand vint ce jour du 2 juin 1979, et qu’un million de Polonais se rassemblèrent aux abords de la Place de la Victoire pour une première messe avec leur pape polonais, ce jour-là, tous les communistes de Varsovie surent que leur système d’oppression tomberait rapidement.
lls durent le comprendre au moment précis du sermon du pape Jean-Paul II où un million d’hommes, de femmes et d’enfants polonais mêlèrent leurs voix en une seule prière. Ce million de Polonais ne demandaient pas de richesses. Ils ne réclamaient pas de privilèges. Au lieu de cela, un million de Polonais entonnèrent trois mots simples: « Nous voulons Dieu ».
En ces mots, le peuple polonais rappela la promesse d’un avenir meilleur. Ils trouvèrent un nouveau courage pour faire face à leurs oppresseurs, et trouvèrent les mots pour affirmer que la Pologne serait la Pologne à nouveau.
Alors que je me tiens ici devant cette foule incroyable, cette nation fidèle, nous pouvons encore entendre ces voix qui font écho à l’Histoire. Leur message est aussi vrai aujourd’hui que jamais. Les peuple de la Pologne, d’Amérique et d’Europe crient encore: « Nous voulons Dieu ».
Et le Président termine son discours par ces mots :
..." Dieu vous bénisse. Dieu bénisse le peuple polonais. Dieu bénisse nos alliés. Et Dieu bénisse les États Unis d'Amérique".
A Paris le 13 juillet, aux côtés d' Emmanuel Macron, Donald Trump manifeste de nouveau la même ferveur. Il reprend ces mêmes mots pour terminer son discours. On l'entend dire alors :
« Que Dieu bénisse la France ». (3)
Quelle surprise pour nous Français d'entendre un homme politique oser, malgré la mentalité régnante laïciste ou athée, oser mettre en avant sa confiance en Dieu, l'invoquer publiquement et demander sa bénédiction pour la France en direct, devant tous les médias.
J'ai été très touchée par le courage de cet homme, que de toutes parts on dénigre, vilipende et que l'on hait. Je ne sais si cet homme est inspiré par ses rêves, comme l'était le général Patton, mais ce que je peux humblement remarquer, c'est que cet homme, quoi qu'on en raconte, semble mettre en pratique ce que j'ai vu bien des rêves recommander.
Voici maintenant le deuxième rêve qui me semble en rapport avec le discours du président Trump, un rêve merveilleux, inoubliable, qui décrit l'esprit et l'attitude qui permettent de garder confiance, de persévérer dans l'épreuve, sans se laisser "saper" par des influences destructrices ou le découragement.
Ce rêve est venu à un important cultivateur, épuisé par de très graves problèmes :
Il raconte :
" Dans mon rêve je me trouvais sur un tracteur, assis à côté de Jésus qui conduisait. Je lui parlais de mes problèmes. Il me regarda et le pneu droit du tracteur éclata. Jésus ne sourcilla même pas.
J'étais surpris parce que nous continuions à labourer. Normalement nous aurions dû être arrêtés.
Je demandais alors à Jésus comment une chose pareille était possible et il me répondit :
"Il n'y a rien que nous ne puissions faire ensemble."
J'étais toujours dans la surprise et l'incrédulité, lorsque le pneu gauche éclata à son tour.
Jésus, imperturbable, continua à labourer et en me regardant il me dit :
- "Oh ! Homme de peu de foi ! Est-ce que je ne t'ai pas dit que nous pourrions faire n'importe quoi tous les deux ?"
Et Jésus et le rêveur ont ainsi continué dans le rêve à labourer le champ jusqu’au bout avec les deux pneus crevés.