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  • EMISSIONS SUR ADO FM

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    Il y a un mois, le 8 janvier, j’étais invitée à l’émission : « Bob vous dit toute la vérité » sur ADO.FM.

    J’ai placé les écouteurs et le micro convenablement, et l’heure passée aux côtés de Bob a été très sympathique.

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    En une heure, on ne peut qu’effleurer un domaine aussi immense, infini que celui des rêves et de l’inconscient.

    Bob, très enjoué, nous a fait profiter, les auditeurs et moi, de son dynamisme efficace et nous a entraîné sur toutes sortes de sujets.

    L’heure est passée très vite, trop vite.

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    Et Bob vient de m’inviter à nouveau pour une deuxième émission sur ADO FM

    Elle aura lieu cette semaine, vendredi 8 février, à 21 h.

    Vous pourrez l’écouter

    - à la radio en direct sur : ADO. FM : 97.8 à PARIS et 93.1

    - ainsi que sur le site de l’émission : www.adofm.fr

     

    Où donc ce joueur, ce chercheur audacieux, courageux, va-t- il nous emmener la prochaine fois ? Vers quels mystères dans la nuit des rêves ?

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    Illustration :

    Christiane

    Bob et Christiane

    The Light of a Late Night, de l’artiste canadien contemporain Rob Gonsalves 

     

  • QUE ME SERT Ô GABRIEL QUE TU SALUES MARIE...

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    QUE ME SERT, Ô GABRIEL, QUE TU SALUES MARIE,

    SI TU N’AS PAS LE MÊME MESSAGE POUR MOI ?

     

    Voici Noël, où l’on célèbre la naissance de l’enfant, dans lequel le Divin vient s’incarner. Après deux mille ans, qu’en est-il aujourd’hui de ce message de la Bible, de cette tradition spirituelle occidentale ? 

    C’est la question qui se pose toujours aujourd’hui. Vous me pardonnerez, si par manque de temps,  je reprends maintenant une étude que je vous ai déjà proposée sur mon blog en 2009.

    Que nous importe donc toute cette histoire ancienne ? Que peut-elle signifier pour nous ? En quoi nous concernerait-elle ?

    C’était bien là aussi l’apostrophe du poète allemand Angelus Silesius, qui au 17ème siècle s’écrie :

    Que me sert, ô Gabriel, que tu salues Marie,

    Si tu n’as pas le même message pour moi ?

    A quoi cela me sert-il en effet de savoir qu’une femme ait porté en elle la divinité ? Ce que je veux, moi, avec d’autres, c’est vérifier personnellement l’existence de cette réalité, sinon, pour moi, elle n’existe pas.

    Mais elle existe ! Et je vais vous le montrer :

    Voici un rêve qui, avec des images d’aujourd’hui, atteste l’existence de cette réalité à une femme d’aujourd’hui.

    L’annonce en a été faite à Dora.

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    Dora est une femme sans prétention. Elle cherche à mieux comprendre qui elle est et vient d’entreprendre un travail avec ses rêves qui la guident. Et voici qu’à son tour, elle reçoit une révélation.

     

    Rêve :

    Je suis dans une pièce où les volets sont fermés. Il y règne une lumière assez sombre, brun brillant, dorée. Je vois à gauche, sur une tablette, une bouteille de parfum. Dessus est inscrit le mot PRESENCE.

     

    Interprétation :

    Avec la première image, le rêve indique le sujet dont il va parler.

     

    Une pièce aux volets fermés

    La lumière du jour est exclue de cet espace. Cette lumière désigne le soleil, la faculté du conscient qui donne une certaine façon d’éclairer les choses, de voir et de comprendre la vie.

    Le rêve parle ainsi d’emblée de se fermer aux explications conscientes du monde extérieur : Le moi, le mental et ses points de vue limités, les avis des autres, les influences exercées par les modes de pensées environnants sont tenus à l’écart. Le dialogue avec le monde intérieur par les rêves exige une attention exclusive. On peut alors entrer dans un espace intérieur sombre, où l’on perd ses compréhensions, ses repères. Fermer ses volets, c’est entrer dans l’inconscient et les rêves qui en sont le langage.

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    Les alchimistes, ces champions de l’œuvre intérieure, l’ont sans cesse déclaré. Ils conseillaient une grande prudence, ils recommandaient de garder « un vase bien clos ».

    « Fais attention que ta porte soit bien et solidement fermée », disaient-ils.

    Cette entrée ne peut avoir lieu qu’en se fermant, en s’isolant dans la solitude et le retrait.

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    Il règne une lumière sombre, brun brillant, dorée.

    La rêveuse s’est ainsi concentrée sur son obscurité intérieure, d’où émane une sombre clarté. Cette lumière ne peut apparaître que dans l’obscurité, elle naît de cette obscurité. La lumière ne peut sortir que du noir.

    Quand la rêveuse a fermé les volets, elle voit alors luire une autre lumière, une nouvelle façon d’éclairer les choses.

    Tel est l’éclairage clair-obscur fourni par les rêves.

     

    La lumière brun brillant

    La lumière « brun »

    Cette lumière intérieure est brune, de la couleur de la terre, de ce qu’il y a de plus humble, banal, prosaïque.

    Cette couleur, dit la rêveuse, est en fait celle de la merde.

    Cette image symbolise la « materia prima », la matière première de notre vie, l’inconscient qui nous habite, constitué de cette foule de faits intérieurs, nocturnes et diurnes, qui défilent dans notre âme, sans que nous y fassions attention, ou que nous sachions les comprendre. Ce sont nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos ressentis, nos intuitions, tous ces mouvements intérieurs, invisibles du monde extérieur.  Ce sont aussi nos agitations, nos soucis, nos problèmes, appelés les « emmerdes », qui assombrissent notre vie, dont nous prétendons qu’elle devrait être toujours riante.

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    La lumière brun brillant, dorée

    Mais cette lumière est aussi paradoxalement brillante, dorée. Que signifie cette image ?

    L’or

    Ce métal inaltérable symbolise ce qui est le plus précieux aux yeux des humains. Les alchimistes, qui savaient fabriquer l’or, parlaient de leur or non vulgaire, l’or intérieur, la présence du divin dans l’âme.

    La lumière de la divinité se révèle quand l’être conscient entre dans sa profondeur, y descend et regarde les images, les rêves, qui lui apparaissent. Quand la rêveuse effectue cette œuvre dans l’humilité, à l’abri de toute influence extérieure, elle prend alors contact avec la réalité intérieure, avec son ombre, ce brun qui lui répugne, avec « sa merde », la même chez elle que chez les autres.

    C’était là aussi le conseil de l’alchimiste Morien le Romain, qui disait :

     «  Prends cette chose qui est foulée aux pieds sur ses tas de fumier, sinon, voulant monter sans échelle, tu tomberas sur la tête. »

    D’autres alchimistes indiquaient de même comment trouver l’or philosophale :

    « - Il est jeté sur les chemins, disaient-ils, foulé aux pieds par les passants. »

    Ou encore :

    « - Il est extrait d’un endroit méprisable : « in  stercore invenitur », on le trouve dans les excréments ».

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    La divinité se présente dans ce qu’il y a de plus bas, dans ce que l’on méprise en soi.

    C’est dans ce qu’il y a de plus petit et de plus méprisé que se révèle la divinité.

    N’est-ce pas le message de Noël ?

    N’est-ce pas ce que s’exclame Marie en parlant du Seigneur ?

    « - Il a regardé la bassesse de sa servante. »

     

    Ainsi, quand la rêveuse prend contact avec l’inconscient, jaillissent alors les rêves, jaillit alors de l’obscurité une nouvelle clarté.  Cette nouvelle lumière, elle, ne vient pas des lumières du moi extérieur, elle vient de l’intérieur, de la gauche. 

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    C’est là que la rêveuse découvre une bouteille de parfum.

     

    Le parfum

    A partir d’une matière dense et solide, l’artisan, l’artiste a