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  • QUI EST DONC CET HOMME ?

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    QUI EST DONC CET HOMME ?

     

    Visage-moyen-homme-francais.jpg

     

    Depuis le mois de mai dernier, j’ai entrepris de vous donner les clés indispensables pour comprendre ce que signifient un homme et une femme dans les rêves. Lors de la rentrée je reviens vers vous, mes chers blogueuses et blogueurs, pour poursuivre cette étude. Vous allez voir aujourd’hui qu’il est parfois très délicat de savoir ce que représente réellement le personnage d’un rêve.

    C’est Suzanne qui a reçu le rêve que nous allons étudier. Pour l’atelier de septembre, je lui ai proposé, comme à Aurore, l’autre participante, de demander un rêve qui la guide.

    Suzanne nous a alors apporté un rêve qui nous a laissées stupéfaites, mal à l’aise, consternées.

    Le voici :

     

    Rêve

    Je vois une tête d’homme décapitée, sur un billot. On est en train de lui retirer le visage avec un rasoir. Il n’est pas mort. Il a été anesthésié, car il avait peur d’avoir mal.

    Puis le rasoir découpe un morceau de joue, mais l’homme ne dit rien, ça ne saigne pas, il ne sent rien.

    Ensuite on le scalpe. Je suis étonnée que cela soit si facile. En fait deux coups de rasoir bien placés, et hop… le scalpe vient tout seul.

    Ensuite c’est toute la peau du visage que l’on retire en faisant une entaille dans le haut où se trouvaient les cheveux.

    Et je me suis réveillée là, angoissée devant l’atrocité de ce que j’aurais pu voir et soulagée de ne pas l’avoir vu.

     

    ? ?

    Que signifie cet atroce scénario ?

    Intriguées, nous nous mettons à l’interprétation et j’explique à mes deux élèves comment procéder avec la technique de l’interview en posant d’abord les questions « C’est quoi ? » et « C’est comment ? ».

     

    La tête

    Suzanne nous explique que pour elle, la tête sur un corps est ce qui permet de penser et de réfléchir. 

    Et l’homme ?

     

    Qu’est-ce qu’un homme ?

    Chers lectrices et lecteurs, je vous l’ai longuement expliqué dernièrement et je résume ici :

    L’image de l’homme dans un rêve représente le pouvoir créatif, actif et battant de chez l’homme comme chez la femme.

    Revenons au rêve :

     

    Je vois une tête d’homme.

    L’image désigne ce dynamisme viril, créatif, actif, battant et met ici en valeur sa capacité de penser et de réfléchir.

    Il s’agit maintenant de laisser parler l’inconscient plus précisément en sollicitant les associations de la rêveuse :

    - Suzanne, que pouvez-vous nous dire de cet homme ? Le voyez-vous plus précisément dans le rêve ?

    - Oui, oui, il a la tête d’un homme dans un film que j’ai vu à la télévision. « Voyage au bout de l’enfer ». Ce film raconte l’histoire de copains américains dans les années 60. Sur les cinq, trois partent à la guerre au Vietnam. Les autres restent au pays.

    - Et cet homme que vous voyez ?

    - Lui ne part pas à la guerre.

    - Vous pouvez nous en dire plus ?

    - Il est lambda, comme tout le monde. C’est un faible, un poltron. Le rôle est joué par John Cazale, qui comme d’habitude tient le rôle d’un looser pathétique.

     

    Cazale2.JPG 

    Je choisi trois caractéristiques, récapitule, fais le lien avec la vie concrète et demande :

    - Suzanne, il est question d’un homme

    qui a la capacité de réfléchir,

    qui ne part pas à la guerre,

    un type lambda faible et poltron,

    à qui cela vous fait-il penser à l’extérieur ou à l’intérieur de vous ?

     Silence perplexe de Suzanne, qui finit par dire :

    - Je ne vois rien, je ne sais pas.

     Poursuivons

     

    On lui a retiré sa tête, il est décapité.

    Le on, pronom impersonnel, désigne des personnes que l’on ne nomme pas.

    Quelqu’un, que le rêve ne définit pas, retire donc la capacité de réfléchir à un dynamisme viril qui n’est pas battant, puisqu’il ne part pas à la guerre.

    Ces scénarios de décapitation sont fréquents dans les rêves. J'en ai étudié deux dès que j'ai ouvert mon blog. 

    http://christiane-riedel.blogspirit.com/archive/2007/04/09/mort-par-decapitation.html

    http://christiane-riedel.blogspirit.com/archive/2007/05/01/un-autre-sens-de-la-decapitation.html

    Dans ces deux rêves le sens de la décapitation était différent. Que va révéler le rêve de Suzanne ?

    Regardons la suite :

     

    On lui retire ensuite le visage avec un rasoir

    - Un rasoir, c’est quoi, c’est comment  ?

    - C’est un outil très tranchant qu’on utilise pour retirer les poils.

    Trancher indique qu’un choix a été fait, une décision a été prise qui entraîne une action volontaire.

    Ici, on taille dans la chair du visage.

    Je demande alors :

    - A quoi cela vous fait-il penser au moment de votre rêve, à l’intérieur ou à l’extérieur de vous, quand vous voyez une tête décapitée, une volonté tranchante de tailler dans la chair ?

    - Ah Christiane ! On ne peut que penser à ces djihadistes qui coupent les têtes au Moyen Orient ou en France dernièrement.

     

     qui est cet homme.jpg

     Nous voici stupéfaites et mal à l’aise. De quoi le rêve parle-t-il ?

     

    L’homme n’est pas mort. Il a été anesthésié, car il a peur d’avoir mal…

    Scénario macabre. Questionnements. Que veut dire ce rêve ? Où le rêve veut-il en venir ? 

    Perturbées, nous continuons notre étude

     

    Puis le rasoir découpe un morceau de joue, mais l’homme ne dit rien, ça ne saigne pas, il ne sent rien.

    Pour Suzanne, la joue c’est charnu, lisse, doux, tendre, c’est un endroit agréable, qu’on embrasse, on caresse.

     

    clark gabble.JPG

     

    autant-en-emporte-le-vent-1939-01-g.jpg

     

    Ainsi on retire à cet homme d’abord sa capacité de réfléchir, puis sa capacité à recevoir de la tendresse, de l’affection, à éprouver de la douceur de vivre.

    Mais l’homme ne ressent toujours rien.

    Et nous, nous ne voyons toujours pas le sens du rêve. Ou bien nous ne voulons peut être pas voir non plus ? Malaise.

     Je pense à la citation de Charles Péguy que j’ai mise au début de mon livre « Ces rêves qui vous protègent et vous guérissent » :

    « Il faut accepter de dire ce que l’on voit, mais aussi de voir ce que l’on voit, surtout lorsque ce que l’on voit ne s’accorde pas avec notre vision du monde ».

     Que va-t-il nous falloir accepter de voir, puis de dire ?

     Regardons l’image suivante. L’horreur continue.

     

    Ensuite on le scalpe. Je suis étonnée que cela soit si facile. En fait deux coups de rasoir bien placés, et hop… le scalpe vient tout seul.

     

     

    scalp.jpg

     

    Le scalpe est formé du cuir chevelu. Les cheveux qui poussent sur la tête représentent symboliquement le monde des pensées et des idées.

    On a déjà retiré à cet homme sa capacité de réflexion, sa capacité à sentir la tendresse, voilà maintenant qu’on lui enlève le monde de ses idées et ses pensées, son passé et ses mémoires, ses traditions, sa culture.

    Et le supplicié, conscient, ne réagit pas ?

    Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire effroyable ? C’est gore !

    Le rêve en rajoute dans l’atroce. Encore une fois, où veut-il en venir ?

    Quelles sont nos réactions ?  Commencerions-nous à avoir un vague pressentiment ? Nous voici de plus en plus mal à l’aise.

     

    Ensuite c’est toute la peau du visage qui est retirée avec une entaille dans le haut des cheveux et je me suis réveillée là.

    Le visage

    Le visage, c’est ce qui se voit dans la personne, qui est unique, déterminant et marque sa différence. Le rêve montre que tout signe distinctif est supprimé d’une façon tranchante et volontaire.

     

    Je suis effarée, ce rêve est très grave, il faut absolument le comprendre et pour ce chercher plus d’informations. Alors, j’insiste :

    - Suzanne, parlez-nous de ce visage. Comment est-il ?

    Suzanne nous donne alors des précisions qui complètent celles données au début.

    - Cet homme est un petit brun avec une moustache. On sent qu’il pourrait avoir un caractère engagé, puissant, viril. Il est du type européen du sud, vif, joyeux.

    - Et la moustache ?

  • UNE PETITE MERVEILLE

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    Mes chères blogueuses

    Mes chers blogueurs,

     

    C'est avec un vrai plaisir que je viens vous retrouver aujourd'hui. J'ai envie de vous raconter un petit rêve, une petite merveille, un petit rêve que j'ai reçu.

    Mais il me faut auparavant vous dire avec précision les circonstances dans lesquelles ce rêve est venu. Et pour une fois, je vais vous parler de moi plus personnellement.

    En octobre 2016, j'ai fait de la tachycardie. Le cardiologue m'a prescrit le top des top, deux médicaments du dernier cri : pour le coeur un bêtabloquant qui en régularise les battements et pour le sang, un anticoagulant, afin d'éviter l'éventuelle formation de caillots qui pourrait provoquer un accident vasculaire cérébral.

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    Catastrophe !

    Que vous dire ?

    Du jour au lendemain je me suis retrouvée épuisée, lourde et molle ; sans forces, éteinte, anéantie ; me voilà incapable de monter la toute petite pente de ma rue, encore moins les escaliers, je me traîne à grand peine, je passe de la taille 46 au 50.

    De surcroît, ces jolis petits comprimés roses ou en forme de coeur m'abrutissent, ils me transforment les neurones en glu et les méninges en gadoue, ils m'empêchent d'écrire une ligne, que ce soit pour mon courrier, mon blog, pour un article ou mes séminaires.

    Et je me surprends à fondre en larmes.

    Mais le pire reste à venir.

    Six mois plus tard, en mars 17, toujours sous traitement, toujours gourde, cruche, tourte, tartre, idiote, toujours nouille et empotée, je suis tombée et me suis cassé le bras.

    Cela n'a pas l'air bien méchant, mais, à cause de l'anticoagulant, le sang, devenu trop liquide, s'est répandu dans tout le bras, formant un énorme hématome de 40 cm, très douloureux.

    Je bénis le ciel de ne m'être pas cogné la tête contre l'armoire que j'ai frôlée en tombant. C'est ainsi que mon père est mort.

    Quand on constate l'hématome que j'ai eu au bras et la déchirure du muscle, il est évident que le choc sur la tête aurait entraîné...

    une hémorragie cérébrale...

    au mieux... la mort...

    ...au pire, le séjour en mort lente dans une maison pour handicapés, avec des frais que je ne puis assurer et mes enfants non plus.

    Je ne fais pas du mélo.

     

    Au contraire !

    J'ai appris à mes dépens que pour ce nouvel anticoagulant, il n'existe aucun contrôle de la viscosité sanguine et on ne dispose d'aucun antidote en cas d'hémorragie grave.

    J'ai aussi découvert avec effroi dans mon entourage plusieurs proches chez qui ce nouvel anticoagulant avait provoqué une grave hémorragie. Devant l'impossibilité de l'arrêter, les personnes ont du faire appel aux pompiers ; amenées d'urgence à l'hôpital elles se sont retrouvées avec un hématome géant, affaiblies et souffrantes.

     

    Bravo l'anticoagulant qui peut vous mettre en danger mortel !

     

    Je vous dirai clairement les sentiments que j'ai éprouvés devant ces dégâts.

    J'ai été révoltée de constater l'effet que ces produits ont exercé sur moi, sur mon organisme, jusqu'à le dénaturer et le détruire lentement.

    J'ai été effrayée de voir les mêmes ravages exercés sur d'autres autour de moi.

     

    J'ai lu sur les forums et les sites français ou américains des expériences navrantes et des avertissements

    J'ai entendu parler de médicament potentiellement criminel. Qui tient compte du principe de précaution ?

    Et pire, pour certains, il est question d'empoisonnement collectif.

    Empoisonnement collectif ? Parano ?

     

    Quoi qu'il en soit, pour mon humble personne, j'ai été épouvantée !

    Oui, épouvantée !

    Je suis la gardienne de mon corps et mon premier devoir est de le respecter et de le soigner correctement pour qu'il me porte et me permette d'accomplir ce que la vie attend de moi.

    J'ai donc repris le soin de ma santé en mains.

    De ma propre initiative, et en toute conscience, j'ai décidé de cesser d'être empoisonnée sournoisement, j'ai décidé d'arrêter très doucement et très progressivement le traitement prescrit.

    La question s'est posée alors : comment faire maintenant pour me soigner ?

    Et c'est là que la merveille a eu lieu, la nuit, en rêve :

     

    Je suis chez le médecin, assise en face de lui à son bureau. Il a des papiers devant lui. Il me regarde et me dit :

    - Écoutez, Mme Riedel, nous gardons votre dossier, parce qu'il vous arrive toujours des trucs impossibles, mais vous vous en tirez toujours !

     

    Je me suis réveillée et j'ai pleuré de reconnaissance.

    Je n'avais pas la solution, c'était à moi de la trouver, mais je savais que je la trouverai et que je m'en sortirai.

    Je suis allée chez mon médecin traitant, je lui ai fait part de ma décision, je lui ai apporté une lettre où je la décharge de toute responsabilité.

    Elle s'est inquiétée.

    Mais j'avais ma réponse :

    - Docteur, il faut que vous sachiez, j'ai reçu un rêve, je sais que je vais m'en sortir.

    Je lui ai raconté mon rêve, je lui ai offert mon livre " Ces rêves qui protègent et qui guérissent".

    Et j'ai cherché un autre cardiologue.

    Guidée par des synchronicités, je l'ai trouvé. C'est un monsieur plein d'expérience, affable, courtois. Il m'a prescrit des médicaments traditionnels et éprouvés.

    Croyez-moi : en cinq jours, je n'avais plus rien. Oui en 5 jours.

    Un souvenir me reste :

    Je vois le cardiologue examinant l'électrocardiogramme qu'il vient de me faire et je l'entends s'exclamer, surpris, heureux :

    - Oh Mme Riedel, c'est miraculeux !

    Alors je lui ai raconté mon rêve et il a souri.