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Rechercher : Dieu homme d'affaires

  • UN CELEBRE JEU DE MOTS (2)

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    Dernièrement (11 mai 2011) je vous ai raconté le rêve du soldat madianite, reçu selon l’histoire environ 1100 ans av. J.C. Dans son rêve, le guerrier voyait une galette d’orge dévaster le camp de Madian, son chef ; il comprit que la galette désignait l’épée de Gédéon. L’interprétation de son rêve lui parut évidente, selon un jeu de mot sur les  sonorités très rapprochées entre les mots « galette – lekhem »,  et « épée – lkhom ». 

    Les jeux de mots dans les rêves étaient bien connus dans l’Antiquité et les interprètes savaient utiliser cette clé, qui s’appelle la langue des oiseaux, ou l’Ornithophilologie.*

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    Et voici cette fois-ci un nouvel exemple, très célèbre, un modèle du genre :

    En 332 avant notre ère, le jeune roi Alexandre de Macédoine, mieux connu sous le nom d’ Alexandre le Grand, se lance à la conquête des rivages méditerranéens pour aller jusqu’en Inde.

     

     

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    Il conquiert  Byblos et Sidon, puis décide de s'emparer de la ville portuaire hautement stratégique de Tyr, en Phénicie, au Liban actuel.

     

     

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    Tyr est une ville en deux parties : d’une part la vieille ville est située sur le continent ;  de l’autre, à environ 600 mètres, sur une île, se trouve la ville neuve, séparée de la côte par un détroit. Considérée comme partie intégrante de Tyr, cette deuxième ville est protégée par des fortifications massives.

    Alexandre conquiert d’abord la vielle ville.

     

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    Mais comment venir à bout de Tyr la neuve sur l’île ?

    A la stupéfaction générale, Alexandre décide de s'en emparer par un moyen alors inconcevable : en faisant construire une digue qui relie l'île au continent...

     

     

     

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    Selon les mots de l'historien Quinte-Curce-Rufus,

    "Le spectacle des profondeurs insondables remplit les soldats de désespoir car il était pratiquement impossible de les combler, même à compter sur une assistance divine. Comment pourrait-on trouver des rochers suffisamment gros ou des arbres suffisamment grands pour combler un tel vide ? Il leur faudrait dépouiller des régions entières. Le détroit était constamment agité par des tempêtes et, plus il se resserrait, plus ses eaux étaient constamment démontées." 

     

    Les Tyriens jugent le plan d'Alexandre absurde. Trois cents ans avant, Nabuchodonosor, roi de Babylone, avait assiégé Tyr durant 13 années successives sans parvenir à la soumettre.

    Le terrible travail de construction de la digue commence dès janvier 332 av. JC. Les Macédoniens récupèrent la pierre provenant de la vieille ville détruite et trouvent le bois sur une montagne voisine. 

    Alors que la digue est sur le point d'atteindre l'île, les Tyriens passent à la contre-attaque. La digue d'Alexandre se transforme en un tas de décombres fumants.

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     On peut imaginer le découragement du conquérant, voyant ces gigantesques efforts anéantis. Ses hommes sont exténués, les réserves de nourriture sont épuisées. Alexandre décide de lever le siège.

    C’est à ce moment là qu’il reçoit son fameux rêve, raconté 400 ans plus tard par le biographe Plutarque.

     

    « Pendant son sommeil  Alexandre eut un rêve :
    Un satyre lui apparut qui semblait, de loin,vouloir jouer avec lui,mais qui prenait la fuite dès qu'il voulait l'attraper.
    Enfin, après force supplications et poursuites, il lui tomba entre les mains. »

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    rêves,interprétation des rêves,christiane riedel,jeux de mots, Alexandre le grand, satyre,TyrDans la mythologie grecque, un satyre est un être sauvage, mi homme-mi animal. Il possède souvent des cornes, des pattes de bouc, une queue. D’une sensualité débordante, il passe son temps à courir après les nymphes. Il vit dans les bois, il fait partie du cortège qui accompagne Dionysos, le dieu de la végétation et du vin.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aristandros, l’interprète de rêve, qui accompagne le monarque dans ses conquêtes, lui explique son rêve.

     

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    Satyre se dit en grec «  satyros ».

     

    Il divise le mot Satyros en deux :

    "Sa" veut dire « à toi, » (en grec) et Tyros, c´est la ville de Tyr.

    Aristandros déclare alors à son maître :"Tyr sera à toi".

    Convaincu alors d’arriver à ses fins, Alexandre fait reconstruire la digue et pénètre dans l’île sans résistance de la part des assiégés, qui n´en pouvaient plus.


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  • POURQUOI PÂQUES

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    POURQUOI PÂQUES ?

     

     

    par Ranky.PNG

     

    Mon dernier article se terminait sur la question : Pourquoi s'embarrasser de toutes ces vielles histoires aberrantes, ces histoires rocambolesques, invraisemblables de crucifixion et de résurrection, dont nous n'avons plus rien à faire ?

    Oui, pourquoi ?

    On a sans doute raison de s'interroger, mais cette question procède d'un raisonnement. On examine la situation de façon intellectuelle, alors que l'on méprise, refuse, nie et ignore les faits.

    Vous allez rétorquer :

    - Comment ? Les faits ? Mais quels faits ?

    - Je vous parle des faits de l'inconscient que l'on peut observer sans difficulté si on a un esprit tant soit peu rigoureux !

    - Mais Christiane ! De quels faits parlez-vous donc ? Quels sont ces faits de l'inconscient que vous observez et que l'on nie ?

    - Vous le savez bien ! Je vous parle des rêves, encore des rêves et toujours des rêves !

    - Et alors ?

    - Eh bien, il y a un fait irréfutable et très intrigant, très très intrigant : c'est que l'image divine apparait souvent, dans les rêves, quand on dort, et dans les visions, quand on est réveillé, et en particulier l'image du Christ. Certes, dans l'histoire, il est bien mort, mais dans les rêves, il est bien vivant, toujours et partout !

    Dernièrement encore, je viens de vous en donner des témoignages actuels. Dans le dernier rêve datant de décembre 2015, il apparaissait avec pas mal d'humour sous l'image de Musclor.

     

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    On peut très facilement se débarrasser de l'image divine par des raisonnements, mais l'autre partie de nous-mêmes, l'inconscient, lui, ne l'entend pas ainsi et il produit des rêves multiples où il nous ramène le Christ devant les yeux. J'en ai présenté plus d'une centaine dans mes conférences, dans mes livres et sur mon blog. Beaucoup sont actuels. Vous pourrez vérifier sur mon blog, je vous en ai exposé une quarantaine. Pour vous aider à les retrouver, je vous en ai mis la liste avec le lien ci-dessous en bibliographie.

     

    Devant cette accumulation de faits, que je ne suis pas la première à souligner, qui oserait donc quand même nier ces rêves que nous observons et prétendre qu'ils n'existent pas ?

    On ne peut donc pas dire que le travail d'observation des rêves auquel je procède n'est pas scientifique, pas rationnel.

    Comme le fait remarquer Jung :

    "Quel scientifique ferait une observation et dirait que ce qu'il observe n'existe pas ? Si vous observez, vous avez un comportement scientifique. (1)

    Qui osera nier ?

    Ce seront à mon avis des obscurantistes et des imposteurs ou aussi des paresseux d'esprit et des lâches qui ne veulent pas regarder les faits qui les dérangent, qui refusent de voir les rêves où la divinité apparait.

    Jung déclare :

    "L'image de Dieu n'est pas une découverte mais une EXPÉRIENCE VÉCUE qui survient à l'homme spontanément, ce que l'on sait assez clairement si on ne préfère pas à la vérité l'aveuglement des préjugés idéologiques." (2)

    Cette expérience vécue, je le répète, a lieu dans les rêves et dans les visions.

     

    Quelques uns, sans doute agacés par mon discours, vont me rétorquer :

    - Mais qu'est-ce qu'on en a à faire de la messe, de la crucifixion, de la résurrection ! Foutaise !

    - Ah oui ? Qu'est-ce qu'on en a à faire ? Eh bien voilà.

    Pour Pâques, je vous raconterai deux rêves qui répondent à la question.

    Ce ne seront que deux, pour ne pas allonger mon étude.

    Voici le premier que Clara est venue me confier. Ce rêve est la grande douleur de sa vie.

    Elle raconte :

     

    Rêve

    Je suis à Golgotha, la colline où le Christ a été crucifié.

    Je me tiens devant la croix. Marie, la mère de Jésus, est à côté de moi.

    Jésus sur la croix jette ses yeux sur moi et m'invective, il m'insulte, il est furieux après moi.

    Marie lui demande alors pourquoi, lui qui est si bon et si compatissant, pourquoi il éprouve une telle colère à mon égard.

    Et Jésus s'écrie :

    - Oui ! Eh bien, toi, tu ne sais pas ce qu'elle m'a fait !

     

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    Clara s'est réveillée, effondrée de douleur.

    Elle ne m'a pas dit ce qui s'est passé précisément dans sa vie, qui expliquerait la violente réaction de son inconscient. Mais ce qui est fort probable, c'est qu' elle ait commis une forme de trahison à l'égard de la divinité qui l'habite et son âme en souffre.

    Voici le second rêve,que j'ai longuement étudié sur mon blog en 2012. Il fut reçu par un diplomate hollandais, Mr Korthals Altes, à une période menaçante de la guerre froide en 1984.

    Rêve

    Je voyais beaucoup de monde sur une place devant une église. L’église était pleine.  Tout d’abord je ne voulais pas y entrer jusqu’à ce qu’une dame âgée me prenne par la main et me montre un siège libre dans une des premières rangées sur la gauche.  Une grande croix en bois s’étendait au dessus de l’autel. 

    À ma grande surprise de la sciure de bois tombait de cette croix. ( Cela symbolisait-il la crise intérieure que vivait une église centrée sur elle-même ? )

    Pendant que je regardais la croix, je me sentis envahi par une intense compassion pour le Christ souffrant (expérience inhabituelle pour moi en tant que Protestant).  Exactement au même instant j’ai vu les yeux VIVANTS du Christ qui me posaient la question qui correspondait à ma situation :

    « Et toi, qu’est-ce que tu fais avec tes possibilités, avec ce que tu sais, dans cette période cruciale ? »

    Ce face à face direct avec le Christ souffrant, vivant, fut une expérience fulgurante, impossible à décrire !

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    Cette rencontre a allumé dans l'âme du rêveur un feu qui l'a amené à complètement changer sa vie. Il a sacrifié sa carrière de diplomate pour obéir à l'impulsion donnée par le rêve et se consacrer à des activités très fécondes, au niveau national et international pour la sécurité et la paix en Europe.

     

    Voilà, chères blogueuses et blogueurs, voilà pourquoi ces images nous importent.

    Rejeter la fête de Pâques, le souvenir et la célébration de la crucifixion ? Rejeter le mythe de la passion du Christ ?

    Le conscient, pour sa part, s'empresserait bien de l'oublier, mais l'inconscient, lui, infiniment plus vaste et plus puissant, en est la mémoire. Dès qu'il le juge nécessaire, il vient avec un rêve en rappeller l'événement, qui, depuis 2000 ans, a eu lieu selon le mythe chrétien.

    Force est de constater, force est de se dire qu'il faut alors que cet événement soit d'une importance impensable, incommensurable, pour que l'autre côté de nous-mêmes, l'inconscient, cet espace indéfini et illimité, vienne, malgré nos résistances, nous le rappeler.

     

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    Comment expliquer que dès la mort du Christ, il est apparu dans les rêves ? Des rêves, il y en a plein l'Ancien Testament, environ 250, et ce sont anges ou Dieu lui-même qui y apparaissent. Ces représentations n'étaient-elles pas suffisantes ?

    Pour l'inconscient certainement elles n'étaient pas suffisantes. C'est que l'histoire de la passion du Christ décrit clairement le drame de la vie de l'âme et exerce un puissant effet thérapeutique.

    Comme le montre l'exemple du rêve du diplomate hollandais, le mythe chrétien de la passion parle du sacrifice auquel l'humain consent en renonçant à son égo. Cette étape dans la vie, cruciale, crucifiante, conduit à la transformation et au renouvellement de tout l'être, conduit de la mort à la résurrection.

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    En revanche, comme le montre le premier rêve de Clara, refuser ce mythe plonge l'âme dans la souffrance.

    Le mépris, le rejet, l'oubli de ce processus sacré et de ses images venus de l'inconscient exercent les effets les plus néfastes.

    Clairvoyant, vigilant et sage, Jung a rappelé :

    « Une fausse attitude à l’égard de l’inconscient n’entraîne pas seulement la maladie de l’individu, mais aussi des peuples »

    Il a également prévenu :

    "Un peuple qui perd ses mythes est un peuple qui meurt."

    C'est bien ce à quoi nous assistons en ce moment.

    Le mythe chrétien de Pâques, le drame de la crucifixion, la résurrection sont des événements vitaux dans l'âme, vivants, actifs aujourd'hui comme autrefois. Ces images du dieu crucifié et ressuscité détiennent une puissance de vie incontestable, une efficacité thérapeutique déterminante.

    Voilà pourquoi l'oubli de Pâques est une attitude des plus néfastes.

     

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    Invitation

    Comme je vous le montre, ces images reçues en rêve ne sont pas exceptionnelles, elles sont seulement cachées. On hésite à en parler. C'est pourquoi, si vous avez, vous aussi, reçu en rêves ces mêmes images sacrées, je vous invite à me les raconter.

    Vous m'adresserez votre courrier à l'adresse indiquée sur le blog. Je vous répondrai alors.

     

    Bibliographie

    (1) C. G. Jung parle, éd.Buchet Chastel, p.283

    (2) C.G. Jung, Aïon, Études sur la phénoménologie du Soi, Albin Michel, 1983, p.213

    (3) http://christiane-riedel.blogspirit.com/archive/2012/03/28/le-reve-d-un-diplomate-hollandais1.html

     

    Illustrations

    Je remercie les artistes et les photographes dont les oeuvres m'ont permis d'illustrer mon blog.

    - Crucifixion, tableau de l'artiste français François Ranky, 1990.

    - Visage du Christ en croix : Film " La passion" de Mel Gibson avec Jim Caviezel dans le rôle du Christ.

    - Visage du Christ : ephese.fr

    Il m'a été impossible malgré mes recherches de savoir exactement qui est l'auteur de cette sculpture.

    - La crucifixion de Salvator Dali. Dali a peint ce tableau inspiré par une vision de Saint Jean de la Croix qui a vu le Christ sur la croix, non pas d'en bas, mais d'en haut, vu du ciel.

    - Visage du crucifié, film " La Passion" de Mel Gibson

     

    Liste des rêves sur mon bl