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Rechercher : Dieu homme d'affaires

  • UN GRAND JOUR POUR MOI

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    Chers amis, mes chères blogueuses et mes chers blogueurs,

     

    - Aujourd’hui, c’est un grand jour, un grand jour pour moi.

    Je veux avoir le plaisir de le célèbrer avec vous.

    - Ah oui, allez-vous me dire ? Quel grand jour ? Qu’a donc ce jour de spécial ?

    - Eh bien, c’est le jour de mon anniversaire ! J'ai 80 ans !

    Un grand âge, n’est-ce pas  !

    Voici comment le dire avec classe :

    Bougies.png

    Voici aussi comment le dire d’une autre façon.

    Cliquez sur l’image pour la fixer.

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    Tout d’abord, je tiens à vous remercier d’être ici, sur la page de mon blog avec moi.

    Voilà 17 ans et 3 mois que je pense à vous et à chaque article je réfléchis et me demande : quel rêve vais-je vous présenter, et comment vais-je vous le présenter pour que vous en retiriez toute la substantifique moëlle ?

    Vous tenez une telle place dans ma vie depuis 17 ans et 3 mois. J’ai partagé tant de choses avec vous. Nos échanges me soutiennent, vos commentaires me sont précieux.

    Pendant tant d’années et tant de jours  il y a eu des jours spéciaux, et, voulez-vous, je me propose d’évoquer avec vous quelques uns de moments mémorables ?

     

    Commençons par ma naissance bien sûr.

    2 mai 1944 :

    Ma mère a mis au monde des jumeaux, un garçon et une fille.

    Quelle histoire ! Un huitième enfant était attendu, et voilà qu’une petite fille était venue se rajouter.

    Mon père a réveillé ses sept enfants qu’il a réunis autour du berceau. Le grand frère aîné de 11 ans s’est approché en premier et s’est extasié gentiment sur le huitième enfant, le sixième petit frère qui avait la tête sur l’oreiller.

    « - Regade aussi de l’autre côté, lui a dit mon père. »

    Et là,… … !

    « - Oh ! Il y en a deux, s’est exclamé mon grand frère... ! »

    Le pauvre chou s’est mis à pleurer. Un bébé à se coltiner, passe encore, mais deux !

     

    J’avais cinq ou six ans

    J’aimais bien aller à l’église, en fait au temple protestant de Ville d’Avray. Un dimanche, je me souviens, j’écoutais avec la plus grande attention le pasteur qui proclamait du haut de sa chaire :

    - «  Le Seigneur est parmi nous, le Seigneur est parmi nous »

    Et j’essayais de comprendre :

    - « Par Minou ? Par Minou ?Mais qu’est-ce que le chat vient faire là-dedans ? »

     

    En 1963 je suis entrée à 19 ans à l’ENS de Cachan,

    je percus alors un salaire en temps qu’élève professeur. Cette indépendance financière était quelque chose de merveilleux.

    Je remercie encore l’Education Nationale d’avoir ainsi permis à des jeunes défavorisés financièrement de faire des études et d’avoir un métier.

     

    A côté de professeur, je voulais être aussi pasteur.

    Depuis Ville d’Avray, nous avions déménagé et nous allions maintenant à la paroisse d’Auteuil dans le XVIème arrondissement.

    Je me rendis donc chez le pasteur de la famille. Ce pasteur avait célèbré les communions des enfants, les mariages aussi, et l’enterrement de ma mère il y avait 3 ans, quand j’avais 16 ans.

    Je voulais demander au pasteur comment faire justement pour devenir pasteur.

    Nous discutions et je lui expliquais que je désirais communiquer aux autres ce que je sentais en moi-même : cette Présence si forte qui m’avait tant aidée pendant la maladie et la mort de ma mère. Je sentais en moi le désir d’aider les gens à trouver Dieu en eux.

    Le pasteur me regarda d’un air perplexe : il resta muet, ne sachant que me dire.

    Je lui demandai alors :

    « - Et vous, Monsieur le pasteur, vous n’avez jamais ressenti ça ?

    Il me répondit :

    - Je ne sais pas, je n’en ai jamais parlé avec personne ».

    Il se tut.

    Je restai foudroyée, renversée .

    Quoi ?! Il dit : « Je ne sais pas » ?

    Cet homme, qui attire tout Paris à ses sermons le dimanche, il ne comprend pas ce que je veux dire ? Il ne ressent pas la présence de Dieu en lui ? Il ne sait pas ce que c’est ?

    Mais qu’est-ce qu’il fait tout en haut de sa chaire ? Ses sermons alors, c’est du blablabla intellectuel ?

    Je me levai, je pris congé, je partis et décidai de ne pas être pasteur.

     

    En 1967

    je me mariai devant Dieu avec un professeur de maths, brillant, intelligent, cultivé, drôle, mais je ne savais pas qu’il était déjà alcoolique.

     

    En 1970

    je lus Le Matin des Magiciens de Louis Pauwels et Jacques Bergier. Je fus très frappée par le chapitre sur Edgar Cayce. Je me mis donc à étudier son œuvre.

     

    En 1975

    je me mis aussi à étudier les rêves, guidée par les chercheurs de la Fondation Cayce, l’ARE, Association for Research and Enlightenment.

     

    Au début des années 80

    Les chercheurs de la fondation Cayce me firent découvrir l’oeuvre de Gayle Delaney et sa fameuse technique de l’interview, que vous connaissez tous. Je la pratiquais comme je pouvais, en m’aidant des livres de Gayle.

    Je cherchais beaucoup, je lisais beaucoup, je travaillais beaucoup.

     

    Vint un rêve qui m’invita à étudier Jung. Ce que je fis.

    Je reçus alors un rêve terrifiant et j’écrivis ce rêve au traducteur de Jung, Etienne Perrot, dont j’avais lu le livre Les Rêves et la Vie. Etienne Perrot me révéla l’interprétation de mon rêve par retour du courrier. (1)

    1140580294.JPG Perrot.JPG

    Et que pensez-vous qu’il arriva ?

    Les rêves m’indiquèrent alors que je devais travailler avec Etienne Perrot.

    5 ans plus tard les rêves m’indiquèrent que je devais le quitter. (2)

     

    En 1989

    je divorçai. Mon mari alcoolique était violent, me frappait, je n’avais plus de forces. Je me trouvai devant un conflit de devoirs terrible. Ce fut un dilemme affreux. Je m’étais engagée dans le mariage devant Dieu et il n’était donc pas question de rompre mon serment. Mais l’inconscient ne fut pas de cet avis, je reçus plusieurs cauchemars très alarmants, qui me firent comprendre que si je restais avec cet homme alcoolique, j’y laisserai ma peau d’interprète de rêves et ma santé.

    De ce mariage sont nés mes deux fils, devenus tous deux militaires.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aujourd’hui, je suis grand-mère de quatre petits-enfants.

     

    En 1991 je fondais ma propre école d’interprétation des rêves :l’association «  Rêves à Vivre ».

    En 2003 je changeais le nom de l’association :

    Les gens intéressés par les rêves ne l’étaient pas en fait, selon moi, pour des raisons qui me semblaient valables.

    Par exemple, le nom «  Rêves à Vivre » était équivoque : je recevais régulièrement des appels téléphoniques de messieurs avec des rêves (de sexe), qu’ils cherchaient à vivre le samedi après-midi.

    Ou bien l’interprétation des rêves était une activité mondaine plaisante, sans sérieux. Par exemple :

    depuis 12 ans le prix de la formation n’avait pas changé. Je décidai de l’augmenter pour m’entendre dire :

    « -Non mais ! Pour qui tu te prends ? »

    Ou encore :

    « - Mais si tu augmentes le prix des ateliers, avec quoi je vais pouvoir payer mes épilations ?

     

  • UN GRAND JOUR POUR MOI

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    Chers amis, mes chères blogueuses et mes chers blogueurs,

    - Aujourd’hui, c’est un grand jour, un grand jour pour moi.

    Je veux avoir le plaisir de le célébrer avec vous.

    - Ah oui, allez-vous me dire ? Quel grand jour ? Qu’a donc ce jour de spécial ?

    - Eh bien, c’est le jour de mon anniversaire ! J'ai 80 ans !

    Un grand âge, n’est-ce pas  !

    Voici comment le dire avec classe :

    Christiane riedel, interprétation des rêves,jacques mandorla

    Voici aussi comment le dire d’une autre façon.

    Cliquez sur l’image pour la fixer.

    Christiane riedel, interprétation des rêves,jacques mandorla

    Tout d’abord, je tiens à vous remercier d’être ici, sur la page de mon blog avec moi.

    Voilà 17 ans et 3 mois que je pense à vous et à chaque article je réfléchis et me demande : quel rêve vais-je vous présenter, et comment vais-je vous le présenter pour que vous en retiriez toute la substantifique moêlle ?

    Vous tenez une telle place dans ma vie depuis 17 ans et 3 mois. J’ai partagé tant de choses avec vous. Nos échanges me soutiennent, vos commentaires me sont précieux.

    Pendant tant d’années et tant de jours  il y a eu des jours spéciaux, et, voulez-vous, je me propose d’évoquer avec vous quelques uns de moments mémorables ?

    Commençons par ma naissance bien sûr.

    2 mai 1944 :

    Ma mère a mis au monde des jumeaux, un garçon et une fille.

    Quelle histoire ! Un huitième enfant était attendu, et voilà qu’une petite fille était venue se rajouter.

    Mon père a réveillé ses sept enfants qu’il a réunis autour du berceau. Le grand frère aîné de 11 ans s’est approché en premier et s’est extasié gentiment sur le huitième enfant, le sixième petit frère qui avait la tête sur l’oreiller.

    « - Regade aussi de l’autre côté, lui a dit mon père. »

    Et là,… … !

    « - Oh ! Il y en a deux, s’est exclamé mon grand frère... ! »

    Le pauvre chou s’est mis à pleurer. Un bébé à se coltiner, passe encore, mais deux !

     

    J’avais cinq ou six ans

    J’aimais bien aller à l’église, en fait au temple protestant de Ville d’Avray. Un dimanche, je me souviens, j’écoutais avec la plus grande attention le pasteur qui proclamait du haut de sa chaire :

    - «  Le Seigneur est parmi nous, le Seigneur est parmi nous »

    Et j’essayais de comprendre :

    - « Par Minou ? Par Minou ?Mais qu’est-ce que le chat vient faire là-dedans ? »

     

    En 1963 je suis entrée à 19 ans à l’Ecole normale supérieure de Cachan,

    je percus alors un salaire en temps qu’élève professeur. Cette indépendance financière était quelque chose de merveilleux. Je remercie encore l’Education Nationale d’avoir ainsi permis à des jeunes défavorisés financièrement de faire des études et d’avoir un métier.

    A côté de professeur, je voulais être aussi pasteur.

    Depuis Ville d’Avray, nous avions déménagé et nous allions maintenant à la paroisse d’Auteuil dans le XVIème arrondissement de Paris.

    Je me rendis donc chez le pasteur de la famille. Ce pasteur avait célébré les communions des enfants, les mariages aussi, et l’enterrement de ma mère 3 ans auparavant, quand j’avais 16 ans.

    Je voulais demander au pasteur comment faire justement pour devenir pasteur.

    Nous discutions et je lui expliquais que je désirais communiquer aux autres ce que je sentais en moi-même : cette Présence si forte qui m’avait tant aidée pendant la maladie et la mort de ma mère. Je sentais en moi le désir d’aider les gens à trouver Dieu en eux.

    Le pasteur me regarda d’un air perplexe : il resta muet, ne sachant que me dire.

    Je lui demandai alors :

    « - Et vous, Monsieur le pasteur, vous n’avez jamais ressenti ça ?

    Il me répondit :

    - Je ne sais pas, je n’en ai jamais parlé avec personne ».

    Il se tut.

    Je restai foudroyée, renversée.

    Quoi ?! Il dit : « Je ne sais pas » ?

    Cet homme, qui attire tout Paris à ses sermons le dimanche, il ne comprend pas ce que je veux dire ? Il ne ressent pas la présence de Dieu en lui ? Il ne sait pas ce que c’est ?

    Mais qu’est-ce qu’il fait tout en haut de sa chaire ? Ses sermons alors, c’est du blablabla intellectuel ?

    Je me levai, je pris congé, je partis et décidai de ne pas être pasteur.

    En 1967

    je me mariai devant Dieu avec un professeur de maths, brillant, intelligent, cultivé, drôle, mais je ne savais pas qu’il était alcoolique.

    En 1970

    je lus Le Matin des Magiciens de Louis Pauwels et Jacques Bergier. Je fus très frappée par le chapitre sur Edgar Cayce. Je me mis donc à étudier son œuvre.

    En 1975

    je me mis aussi à étudier les rêves, guidée par les chercheurs de la Fondation Cayce, l’ARE, Association for Research and Enlightenment.

    Au début des années 80

    Les chercheurs de la fondation Cayce me firent découvrir l’oeuvre de Gayle Delaney et sa fameuse technique de l’interview, que vous connaissez tous. Je la pratiquais comme je pouvais, en m’aidant des livres de Gayle.

    Je cherchais beaucoup, je lisais beaucoup, je travaillais beaucoup.

     

    Vint un rêve qui m’invita à étudier Jung. Ce que je fis.

    Je reçus alors un rêve terrifiant et j’écrivis ce rêve au traducteur de Jung, Etienne Perrot, dont j’avais lu le livre Les Rêves et la Vie. Etienne Perrot me révéla l’interprétation de mon rêve par retour du courrier. (1)                                 

                                                                                         christiane riedel,interprétation des rêves,jacques mandorla

                                                                                                             

    Et que pensez-vous qu’il arriva ?

    Les rêves m’indiquèrent alors que je devais travailler avec Etienne Perrot.

    5 ans plus tard les rêves me montrèrent que je devais le quitter. (2)

     

    En 1989 je divorçai.

    Mon mari alcoolique était violent, me frappait, je n’avais plus de forces. Je me trouvai devant un conflit de devoirs terrible. Ce fut un dilemme affreux. Je m’étais engagée dans le mariage devant Dieu et il n’était donc pas question de rompre mon serment. Mais l’inconscient ne fut pas de cet avis, je reçus plusieurs cauchemars très alarmants, qui me firent comprendre que si je restais avec cet homme alcoolique, j’y laisserai ma peau d’interprète de rêves et ma santé.

    De ce mariage sont nés mes deux fils, devenus tous deux militaires.

    Aujourd’hui, je suis grand-mère de quatre petits-enfants.

     

    En 1991 je fondais ma propre école d’interprétation des rêves : l’association « Rêves à Vivre ».

    En 2003 je changeais le nom de l’association :

    Les gens intéressés par les rêves ne l’étaient pas en fait, selon moi, pour des raisons qui me semblaient valables.

    Par exemple, le nom «  Rêves à Vivre » était équivoque : je recevais régulièrement des appels téléphoniques de messieurs avec des rêves (de sexe), qu’ils cherchaient à vivre le samedi après-midi.

    Ou bien l’interprétation des rêves était une activité mondaine plaisante, sans sérieux. Par exemple :

    depuis 12 ans le prix de la formation n’avait pas changé. Je décidai de l’augmenter pour m’entendre dire :

    « -Non mais ! Pour qui tu te prends ? »

    Ou encore :

    « - Mais si tu augmentes le prix des ateliers, avec quoi je vais pouvoir payer mes épilations ?

     

    J’ai appelé l’association