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7 Et soi-disant petits rêves - Page 20

  • COMMENT UN RÊVE PERMIT L’INVENTION DE LA MACHINE A COUDRE

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    Dès le début du XIXème siècle, plusieurs chercheurs se penchèrent sur cette invention. Comme cela est le cas pour beaucoup d’inventions, elles ont lieu à peu près au même moment dans des lieux différents.
    En France, un couturier « Bartholémy THimmonier mit le premier au point un prototype en 1829.
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    Aux Etats Unis, l’américain Elias Howe (1819 –1867) essayait désespérément de trouver le moyen technique qui permettrait de nouer les fils pour faire tenir les deux tissus à coudre.
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    Elias était marié avec trois enfants. Devenu malade, il ne pouvait plus travailler. Sa femme devait donc gagner l’argent pour la famille. Elle fit donc des travaux de couture à la main à la maison.
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    Elias la regardait, pendant qu’elle travaillait. Il observait comment bougeaient ses mains. Il voulait inventer une machine qui bougerait de la même manière pour faire le même travail.
    Il y travaillait jour et nuit. Il cherchait comment la machine pourrait nouer des points avec une aiguille.

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    Un soir, il s’endormit épuisé et fit le rêve que voici :

    Rêve
    Il rêva qu’il essayait d’échapper à une tribu d’indigènes qui le poursuivaient.
    d0c0ec1eb94238c5a680be576b1f2003.jpg Il fut capturé et traîné devant le roi.
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    Il entendit celui-ci lui hurler :




    - Elias Howe, je t’ordonne de terminer immédiatement cette machine à coudre, sous peine de mort !
    Elias sentit la sueur froide lui couler sur le front, dans le dos, ses mains se mirent à trembler, il sentit ses jambes se dérober. Il essaya, il essaya, mais il avait beau essayer, il n’arrivait pas à trouver la solution pour réaliser une machine à coudre qui fonctionne. Saisi de panique il se mit à crier.
    Il vit alors s’approcher de lui des guerriers à peau noire toute peinte.
    d44c2710d5bd387ee45a5f82986e342a.jpg Ils formèrent un carré autour de lui et le conduisirent au lieu d’exécution. Il fut alors mis à cuire dans un chaudron rempli d’eau bouillante.
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    Elias essaya alors désespéramment de sortit de ce chaudron. Mais chaque fois qu’il tentait de sortir, il recevait sur la tête un coup de lance qui le remettait dans le chaudron.
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    Il recommençait, montait, et puis, vlan ! un coup, et il redescendait. Il se démena ainsi de haut en bas tant qu’il put et remarqua tout d’un coup que les lances qui lui tapaient sur la tête étaient bizarres. Elles étaient percées d’un trou dans la pointe, et ce trou avait la forme d’un oeil.
    Elias se réveilla brutalement avec cette image en tête : un trou dans la pointe...
    ...UN TROU DANS LA POINTE !
    Il se précipita dans son atelier. Il avait trouvé ! Il fallait percer l’aiguille au bout, à la pointe, et non en haut, et il fallait donner à ce trou la forme allongée d’un oeil.
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    Il fabriqua l’aiguille alors qui permettait de faire des points noués.
    Et il fabriqua une machine à coudre qui pouvait faire 250 points par minute. Il fit breveter son invention.
    Elias Howe fut donc l’inventeur de la machine à coudre, invention que son compatriote Singer essaya de lui dérober. Elias dut lui faire un procès, qu’il gagna.
    C’est lui également qui inventa la fermeture éclair en 1851. L’histoire a gardé secret ce qu’il rêva alors, qui lui permit de réaliser ce génial procédé.

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    Illustrations
    Je remercie les artistes et photographes dont les oeuvres m’ont permis d’illustrer mon blog :
    La couturière de Edwin Thomas Jones

  • LE RÊVE THERAPEUTE

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    Lors de mon précédent récit, je vous ai raconté l’histoire étonnante de cet archéologue à qui son rêve avait révélé l’origine des agates qu’il étudiait et le sens de leur inscription.
    Voici maintenant un autre exemple où le rêve vient aider un homme, qui cherche lui aussi, et lui fournir, dans ce cas encore, la solution .
    Je prends plaisir à vous faire connaître ce rêve tout simple, reçu par un médecin allemand, Friedrich von Esmarch.
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    Il était médecin militaire et avait soigné les soldats blessés pendant les guerres allemandes de 1848, 1864, et 1870.

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    Il travaillait à clinique de l’hôpital militaire à Kehl.
    les chirurgiens de cette époque étaient confrontés à trois problèmes cruels et tragiques, auxquels von Esmarch essayait de trouver une solution : les infections, la perte de sang due aux amputations et la douleur.
    La chirurgie militaire de l’époque ne disposaient que de moyens désespérés, qui consistaient à amputer les membres, pour éviter l’immense danger des infections.

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    Esmarch chercha des solutions pour lutter contre les infections : il introduisit dans les trousses de secours de premières urgences l’utilisation de pansements et de bandes, devenus aujourd’hui d’un usage évident.
    Il exprima clairement ses principes ainsi :
    « Primum non nocere, d’abord ne pas nuire ! N’examinez pas la blessure, plutôt que de le faire avec des doigts sales. Ne nettoyez pas les blessures, plutôt que de le faire avec des cotons et des éponges sales. Ne faites aucun bandage plutôt que d’employer des bandages sales.
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    Il chercha aussi comment éviter les douleurs provoquées par les opérations.
    En 1846 et 47 apparurent les narcotiques à l’éther et au chloroforme. Le chirurgien allemand perfectionna ces techniques en trouvant le moyen d’empêcher la langue de bloquer la respiration.

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    Régnait aussi une menace permanente qui mettaient les blessés en danger de mort : c’était l’énorme perte de sang qui avait lieu lors des opérations.
    Von Esmarch avaient vu bien des gens mourir de la sorte, après avoir subi une amputation. Il ne savait pas comment arrêter l’écoulement du sang. Cette question le tourmentait très vivement.
    Une nuit, se présenta à lui en rêve.
    Il voyait devant ses yeux l’image d’une bande de caoutchouc si fortement serrée autour d’un membre du corps que le sang ne coulait plus.
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    Ce rêve le réveilla.
    Dès qu’il fit jour, il n’y avait pas encore à ce moment là d’éclairage électrique, il se hâta à son laboratoire.
    Il tendit une main et de l’autre il s’entoura le doigt d’une bande, comme il l’avait vu dans son rêve jusqu’à ce que la circulation soit bloquée. Puis avec son scalpel il se fit une profonde coupure.
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    Et à son immense joie, il constata qu’aucune goutte de sang ne s’écoulait.
    Le garrot venait d’être inventé, et ce grâce à un rêve. Cette invention, permit de faire un pas immense et de sauver bien des vies humaines, en limitant la perte de sang.
    Esmarch présenta le procédé du garrot au monde médical en 1873.

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