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Christiane Riedel - Page 66

  • UNE PETITE MERVEILLE

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    Mes chères blogueuses

    Mes chers blogueurs,

     

    C'est avec un vrai plaisir que je viens vous retrouver aujourd'hui. J'ai envie de vous raconter un petit rêve, une petite merveille, un petit rêve que j'ai reçu.

    Mais il me faut auparavant vous dire avec précision les circonstances dans lesquelles ce rêve est venu. Et pour une fois, je vais vous parler de moi plus personnellement.

    En octobre 2016, j'ai fait de la tachycardie. Le cardiologue m'a prescrit le top des top, deux médicaments du dernier cri : pour le coeur un bêtabloquant qui en régularise les battements et pour le sang, un anticoagulant, afin d'éviter l'éventuelle formation de caillots qui pourrait provoquer un accident vasculaire cérébral.

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    Catastrophe !

    Que vous dire ?

    Du jour au lendemain je me suis retrouvée épuisée, lourde et molle ; sans forces, éteinte, anéantie ; me voilà incapable de monter la toute petite pente de ma rue, encore moins les escaliers, je me traîne à grand peine, je passe de la taille 46 au 50.

    De surcroît, ces jolis petits comprimés roses ou en forme de coeur m'abrutissent, ils me transforment les neurones en glu et les méninges en gadoue, ils m'empêchent d'écrire une ligne, que ce soit pour mon courrier, mon blog, pour un article ou mes séminaires.

    Et je me surprends à fondre en larmes.

    Mais le pire reste à venir.

    Six mois plus tard, en mars 17, toujours sous traitement, toujours gourde, cruche, tourte, tartre, idiote, toujours nouille et empotée, je suis tombée et me suis cassé le bras.

    Cela n'a pas l'air bien méchant, mais, à cause de l'anticoagulant, le sang, devenu trop liquide, s'est répandu dans tout le bras, formant un énorme hématome de 40 cm, très douloureux.

    Je bénis le ciel de ne m'être pas cogné la tête contre l'armoire que j'ai frôlée en tombant. C'est ainsi que mon père est mort.

    Quand on constate l'hématome que j'ai eu au bras et la déchirure du muscle, il est évident que le choc sur la tête aurait entraîné...

    une hémorragie cérébrale...

    au mieux... la mort...

    ...au pire, le séjour en mort lente dans une maison pour handicapés, avec des frais que je ne puis assurer et mes enfants non plus.

    Je ne fais pas du mélo.

     

    Au contraire !

    J'ai appris à mes dépens que pour ce nouvel anticoagulant, il n'existe aucun contrôle de la viscosité sanguine et on ne dispose d'aucun antidote en cas d'hémorragie grave.

    J'ai aussi découvert avec effroi dans mon entourage plusieurs proches chez qui ce nouvel anticoagulant avait provoqué une grave hémorragie. Devant l'impossibilité de l'arrêter, les personnes ont du faire appel aux pompiers ; amenées d'urgence à l'hôpital elles se sont retrouvées avec un hématome géant, affaiblies et souffrantes.

     

    Bravo l'anticoagulant qui peut vous mettre en danger mortel !

     

    Je vous dirai clairement les sentiments que j'ai éprouvés devant ces dégâts.

    J'ai été révoltée de constater l'effet que ces produits ont exercé sur moi, sur mon organisme, jusqu'à le dénaturer et le détruire lentement.

    J'ai été effrayée de voir les mêmes ravages exercés sur d'autres autour de moi.

     

    J'ai lu sur les forums et les sites français ou américains des expériences navrantes et des avertissements

    J'ai entendu parler de médicament potentiellement criminel. Qui tient compte du principe de précaution ?

    Et pire, pour certains, il est question d'empoisonnement collectif.

    Empoisonnement collectif ? Parano ?

     

    Quoi qu'il en soit, pour mon humble personne, j'ai été épouvantée !

    Oui, épouvantée !

    Je suis la gardienne de mon corps et mon premier devoir est de le respecter et de le soigner correctement pour qu'il me porte et me permette d'accomplir ce que la vie attend de moi.

    J'ai donc repris le soin de ma santé en mains.

    De ma propre initiative, et en toute conscience, j'ai décidé de cesser d'être empoisonnée sournoisement, j'ai décidé d'arrêter très doucement et très progressivement le traitement prescrit.

    La question s'est posée alors : comment faire maintenant pour me soigner ?

    Et c'est là que la merveille a eu lieu, la nuit, en rêve :

     

    Je suis chez le médecin, assise en face de lui à son bureau. Il a des papiers devant lui. Il me regarde et me dit :

    - Écoutez, Mme Riedel, nous gardons votre dossier, parce qu'il vous arrive toujours des trucs impossibles, mais vous vous en tirez toujours !

     

    Je me suis réveillée et j'ai pleuré de reconnaissance.

    Je n'avais pas la solution, c'était à moi de la trouver, mais je savais que je la trouverai et que je m'en sortirai.

    Je suis allée chez mon médecin traitant, je lui ai fait part de ma décision, je lui ai apporté une lettre où je la décharge de toute responsabilité.

    Elle s'est inquiétée.

    Mais j'avais ma réponse :

    - Docteur, il faut que vous sachiez, j'ai reçu un rêve, je sais que je vais m'en sortir.

    Je lui ai raconté mon rêve, je lui ai offert mon livre " Ces rêves qui protègent et qui guérissent".

    Et j'ai cherché un autre cardiologue.

    Guidée par des synchronicités, je l'ai trouvé. C'est un monsieur plein d'expérience, affable, courtois. Il m'a prescrit des médicaments traditionnels et éprouvés.

    Croyez-moi : en cinq jours, je n'avais plus rien. Oui en 5 jours.

    Un souvenir me reste :

    Je vois le cardiologue examinant l'électrocardiogramme qu'il vient de me faire et je l'entends s'exclamer, surpris, heureux :

    - Oh Mme Riedel, c'est miraculeux !

    Alors je lui ai raconté mon rêve et il a souri.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • LES SOUHAITS

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    LES SOUHAITS

     

    Voici la fin de l'année qui me donne le plaisir de venir vous présenter selon la tradition tous mes voeux pour une excellente année nouvelle.

    A ce moment là, nous cherchons dans nos idées, dans notre coeur comment exprimer tous les souhaits que nous formons pour l'autre. Mais, en fait, c'est tout au long de l'année et en toutes sortes d'occasions que nous formulons des souhaits.

    Et si tous ces souhaits se réalisaient, qu'adviendrait-il de nous ? Saurions nous répondre à cette question ? Les rêves eux le savent et ils disent parfois ce qu'ils pensent de tous nos souhaits, surtout s'ils se réalisent.

    C'est ainsi que j'ai choisi le rêve d'une petite fille pour vous le raconter.

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    Quand j'étais professeur de Français, je demandais chaque année en rédaction à mes élèves de me raconter le rêve qui les a le plus impressionnés. Corriger ces copies était un grand bonheur. C'est ainsi que Pauline m’a écrit son rêve quand elle avait douze ans. Elle ne l’avait jamais oublié. Et moi non plus. Voici son récit.

    Rêve

    « Pendant une nuit, je fis un rêve très étrange. J’avais alors six ans. Je me trouvais dans la cour de mon école avec mes amies, Louise, Aude et Marie. J’étais une magicienne et je pouvais faire tout ce que je voulais.

    pumpkin-witch-girl-costume.jpg

    Je réfléchis et dis alors à mes amies :

    - Je vous accorde à chacune un souhait que je réaliserai.

    - C’est super ! s’exclama Louise.

    - Qui veut commencer ? demandai-je.

    - Moi, si vous voulez bien s’écria Marie.

    - Alors, vas-y !

    - Je voudrais, dit Marie, que tu fasses disparaître tous les garçons de l’école.

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    - O.K. dis-je. Abracadabri, abracadabra, garçons, disparaissez !

    Et tous les garçons disparurent.

    Ce souhait était très bizarre.

    - C’est à moi, maintenant ? demanda Aude.

    - Si tu veux, repris-je.

    - Alors… moi, je voudrais que tout puisse vivre comme nous.

    - C’est à dire ?

    - Eh bien, je voudrais que les animaux, les arbres, les nuages, les fourchettes, puissent parler comme nous et chanter.

    - Très bien ; alors, que les animaux, les arbres, les nuages, les fourchettes puissent parler, chanter.

    Abracadabri, abracadabra, objets et animaux, chanti, chanta, parli, parla !

     

    singe qui chante 3.jpg

    Un singe qui chante : Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=peMy8LlRQsA

     

    Tout d’un coup, un nuage se mit à rire.

    nuage qui rit.JPG

    et un ours apparut sur ce nuage. Aude demanda au nuage :

    - Pourquoi est-ce que tu ris comme ça ?

    - Ca me chatouille !

    - Mais qu’est-ce qui te chatouille ?

    - C’est cet ours, répondit le nuage, Ah ! Ah ! Ah !

    Louise était terrifiée, ainsi que Marie. Puis Louise me demanda si elle pouvait voir son souhait exaucé.

    - Je souhaite, dit-elle, que la pluie…se transforme …

    pluie 2.jpg

     …en bonbons !

    - Abracdabri, abracadabra, bonbons, pleuvi, pleuva !

    De gros nuages arrivèrent au dessus de nos têtes. Un nuage cria pour nous prévenir :

    - Attention ! Pluie de bonbons !

    Des carambars, des malabars, des guimauves, des chewing-gums, des crocodiles, des schtroumps et bien d’autres choses encore tombèrent du ciel. Les filles de l’école trouvèrent cela curieux et nous commençâmes à en manger.

    Mais un gros nuage glouton arriva …

    nuage glouton.jpg

     

    et mangea tous les bonbons.

     

    Louise était désespérée. Elle me demanda de reformuler son vœu pour que je puisse l’exaucer à nouveau. Je ne le pouvais pas. Il nous fallait attaquer le nuage glouton, mais, à cause du vœu de Marie, nous n’avions plus de garçons pour nous aider. Et, si nous attaquions ce nuage, tous les autres seraient contre nous, puisque maintenant, ils pouvaient vivre, à cause du souhait d’Aude.

    Il me restait mon souhait à moi.

    - Abracadabri, abracadabra, tout doit redevenir comme avant !

    Les nuages ne parlaient plus et les garçons étaient revenus.

     

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    Mais comme Louise était ma meilleure amie, je lui permis de refaire son vœu et l’exauçai. Il plut des bonbons et c’était délicieux !

    Le matin arriva, Maman me réveilla, c’était l’heure d’aller à l’école.

    - Maman, j’ai fait un rêve merveilleux, j’étais magicienne. »

     

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    Quel conte de fées, quel enchantement !

    As-tu compris, jeune femme en herbe, as-tu compris jeune magicienne, qu’on ne peut pas refaire le monde à son idée, selon ses désirs ? Car chaque chose a son sens, que l’on ignore souvent. Tout ce que tu peux faire, c’est exaucer le vœu de ton amie, faire en sorte que les autres et toi-même savouriez toutes les bonnes choses qui tombent du ciel, les bénédictions que le ciel envoie, comme la pluie...de bonbons.

     

    bonbons.jpg

     

     

    Illustrations

    Je remercie les artistes dont les œuvres ou les photos m’ont permis d’illustrer mon blog.

    Petite fille : vanloudlesss.deviantart.com

    Petite sorcière : halloweencostumes.com

    Bonbons : quizz.biz

    Le nuage qui rit : http:// jimgalerie.blogspot.com

    Nuage glouton : nanegrub.blogspot.com

    La fee. Le retour des fées ; forum doctissimo.fr

     

    Remarque

    J'ai déjà exposé ce rêve charmant il y a dix ans le 1er janvier 2008. J'ai pensé que mes blogueurs, qu'ils soient nouveaux ou anciens, auront plaisir à le lire ou le relire, comme j'ai eu moi-même beaucoup de bonheur à le remettre sur mon blog.