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  • INITIATION

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    Les vacances sont terminées, les activités reprennent et c’est le moment où souvent on choisit de suivre une démarche dans l’espoir de s’instruire, se développer, et parvenir à une meilleure connaissance de soi et du monde. «  Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’Univers et les dieux » pouvait-on lire déjà il y a 25 siècles au fronton du temple d’Apollon dans la cité oraculaire de Delphes. Pour approfondir leur étude, certains se tournent par exemple vers une école ésotérique ou une autre, et y cherchent un enseignement plus ou moins secret qui les amène à comprendre les mystères de la vie et parvenir ainsi à l’« Initiation ». C’est le cas de Ruben qui est venu me voir il y a plus de 20 ans. Je vous invite à le découvrir.

     

    Ruben est un avocat de Dakar qui cherche sincèrement à vivre en relation avec le divin. Il est un membre actif dans son église, il y tient l’orgue le dimanche. Il poursuit aussi à côté des recherches ésotériques, il voudrait devenir un « Initié ».

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     Cet espoir lui occupe l’esprit et son rêve, une nuit, vient lui en parler. Le voici :

     

    Rêve :  D’un signe de tête il me montre la rue

    Je suis dans l’entrée d’un immeuble qui donne sur la rue. Je me tiens debout, devant une porte fermée et j’attends.

     

    J’attends qu’on m’ouvre. Je sais que derrière la porte a lieu la réunion d’une grande assemblée, et que c’est le jour des initiations.

    Je sais que le Grand Maître de la loge est derrière cette porte et j’attends qu’on m’ouvre pour me faire participer à la cérémonie où je recevrai à mon tour l’Initiation.

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     J’attends…, rien ne se passe,… j’attends… et je commence à désespérer. Je me sens rempli de peine, parce que je ne serai pas initié et resterai à l’écart du divin. Je me sens misérable.

    Alors la porte s’ouvre et un homme apparaît. Il n’est pas grand, il est costaud, râblé, ventripotent. Il a des cheveux roux, il a retiré son veston et porte un gilet sur sa chemise. Son pouce est passé sous son gilet et il fume un cigare. Il  me fait penser à un homme d’affaires, un juif capitaliste américain. Il me regarde avec bonté et me demande ce que je fais là. Je lui explique mon intense désir de recevoir l’initiation, et mon désarroi de ne pas être admis. Il m’écoute avec beaucoup d’intérêt et d’attention et tout d’un coup, il secoue la tête et me dit :

    -         Eh bien, non, voyez-vous, l’initiation, ce n’est pas là que vous allez la recevoir.

    Et d’un signe de la tête il me montre la salle derrière la porte. Non, poursuit-il, l’initiation, c’est là que vous la recevrez, et du mouvement contraire de la tête, il m’indique la rue.

    Pendant qu’il me parle avec tant de gentillesse et de sollicitude, je comprends soudain que cet homme, c’est le grand Maître, c’est Dieu.

    Je me réveille, bouleversé.

     

    Interprétation

    Le début du rêve est très clair. La fin du rêve mérite qu’on l’étudie.

    Ruben, dans son désir humble et sincère a réellement rencontré dans son rêve la dimension divine sous une image qui lui est totalement personnelle.

     

    Que penser d’une image divine dans les rêves ?

    On ne peut pas affirmer que le divin soit comme l’image du rêve, on ne peut rien dire du divin en mots humains. On peut seulement prendre en considération les images sous lesquelles il se présente, mais on ne peut rien dire de son être, car rien ne garantit que l’image du rêve individuel corresponde à l’être.

    L’interprète de rêves ne fait pas de métaphysique. Il étudie des faits concrets, réels :  les rêves, expériences quotidiennes objectives, qui ont lieu par milliards toutes les nuits. L’interprète a pour objet une recherche qui se veut scientifique. Il constate et étudie les faits, il est empirique et n’en déduit aucune idée sur la nature des réalités ultimes, inaccessibles à l’humain.

    Dans ces limites et à partir de là, il peut étudier, analyser l’image divine telle qu’elle se présente et en faire des déductions qui ne sont valables que pour le rêveur, précisons le bien encore une fois.

     

    Analysons maintenant cette image du divin :

     

    Un juif capitaliste

    Le juif

    Déjà un siècle avant J.-C. le célèbre avocat Cicéron, parlant des Juifs à Rome, admire leur esprit d’entreprise. Le juif a également la réputation d’être âpre au gain et près de ses intérêts. Il sait manier l’argent, le faire fructifier et produire de la richesse. Le peuple juif est un peuple « aurifère » et proscrit. (Victor Hugo)

    Le capitaliste

    Se basant sur la propriété privée des moyens de production et la liberté du commerce, il a pour but de maximiser les profits et d’accumuler des biens.

     

    Un homme d’affaires américain

    Comme le Juif, l’Américain a la réputation d’avoir le sens des affaires. Sa priorité est de créer de l’argent et d’en gagner en faisant des bénéfices. Il n’est pas taxé pour ses signes extérieurs de richesse, sa prospérité n’est pas montrée du doigt. Il jouit de la vie et de son argent, se paie des plaisirs coûteux, vit dans un luxe qu’il n’a pas peur d’étaler.

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    L’apparence et la tenue de cet homme

    Tous les détails soulignent combien cet homme est décontracté, il ne se soucie pas d’être élégant, il a retiré son veston pour être à l’aise.

     

    Il est ventripotent

    Il ne cache pas son ventre sous son veston, il se montre tel qu’il est, sans artifices, il mange à son gré et ne se soucie pas de plaire en gardant la ligne.

     

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     Cette image du divin présente tout ce qui est souvent assez mal vu par les Français, marqués par les mouvements chrétiens et socialistes qui prônent le détachement personnel des richesses et des plaisirs matériels, désapprouvent le business pour la recherche de l’argent et du bénéfice, la vie dans le luxe et la décontraction.

    Voilà donc une image très paradoxale du divin par rapport à l’optique traditionnelle ! Pourtant, ce n’est pas la première fois que nous rencontrons une image semblable dans les rêves : je l’ai exposée le  30 mars 08 dans le  texte : «  Il est un rêve étrange et débonnaire… » Ce rêve aussi, en 1930, présentait Dieu sous les traits d’un homme d’affaires américain, très tourné, comme notre avocat, vers l’ésotérisme. Dieu lui reprochait sa paresse dans son business.

     

    Le divin homme d’affaires montre la rue comme lieu d’initiation

    La rue

    La rue est un lieu où chacun va et vient. La rue est un lieu de passage pour tout le monde. C’est là que se trouvent tous les magasins où l’on peut acheter ce dont on a besoin. La rue, avec ses commerces, est l’endroit des échanges par l’argent, les uns en dépensent et les autres en gagnent. C’est là que fleurit l’esprit d’entreprise capitaliste. La rue représente donc le monde extérieur, où l’on gagne et où l’on paie, ce quotidien banal qui fournit, dans les échanges et les affaires, tout le nécessaire pour vivre.

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     Ainsi dans ce rêve apparaît un renversement des valeurs fréquemment admises dans notre société. L’argent et les bénéfices ne sont pas condamnés, le monde des activités terrestres et des affaires a sa place dans la vie quotidienne et même, c’est justement ce niveau là qui mène à l’initiation, à la compréhension de la réalité et des lois mystérieuses de la terre.

     

    Quel est le sens de ce rêve ?

    Cet avocat voudrait faire partie d’une société d’hommes avec des traditions, des règles, des ordres, des savoirs, des connaissances secrètes, des exercices de contemplation, qui devraient le conduire à l’initiation. Mais non. L’initiation ne s’obtient pas ainsi selon le rêve. Le rêve invite au contraire le rêveur à se détourner de ses recherches ésotériques pour s’ouvrir à la réalité quotidienne, se plonger dans l’expérience humaine sous ses formes les plus communes : s’investir plus activement dans son métier, dans le tourbillon des affaires, oser gagner de l’argent par son travail ; entrer dans le flot de la vie avec tous ses changements ; accepter de vivre ses émotions, assumer les nécessités et les contraintes terrestres, sans chercher à s’en échapper dans des démarches mentales qui prétendent initier aux mystères de la vie.

    Il est question pour cet homme de vérifier et corriger ses points de vue et sa façon de vivre, de redonner à la vie quotidienne la place prépondérante.

     

    Pourquoi cet avocat a-t-il reçu cette image du divin ?

    On peut se demander pourquoi le rêve choisit de présenter le divin à cet avocat sous cette image d’homme d’affaires. Sans doute est-ce parce que cet homme est de type intellectuel et contemplatif. Il vit au niveau des idées et du mental. Comme beaucoup, il confond réflexions et connaissances intellectuelles avec vie spirituelle. Le rêve vient alors compenser sa vision trop restrictive de la vie en lui montrant l’image de ce Dieu qui présente « toutes les tares », un homme d’affaires juif capitaliste américain, qui l’invite à descendre dans la rue.

    Mais ce divin homme d’affaires possède également d’autres caractéristiques : Il s’intéresse personnellement à cet homme dont nul ne s’occupe, il s’est déplacé pour venir lui parler, il est bon, attentif et rempli de sollicitude. Le rêve souligne ainsi que l’on pourrait peut être bien être juif capitaliste américain, sans pour autant être dénué de qualité de cœur. On peut faire de l’argent tout en tenant compte de son entourage. Le business et l’humanité ne sont pas inconciliables.

    Le rêve présente ainsi l’image paradoxale d’un homme qui a réussi à concilier des contraires.

    Et c’est devant l’attitude si humaine de cet homme que le rêveur prend tout d’un coup conscience que c’est le Grand Maître qui est là devant lui, c’est Dieu.

     

    Conclusion

    Comme cela se produit chaque nuit pour tout le monde, c’est la dimension divine qui vient parler personnellement au rêveur. Ici elle se manifeste de façon directe. Elle révèle à Ruben une vérité que personne ne lui a jamais dite, qui lui semble presque invraisemblable. La véritable initiation s’accomplit dans les expériences de la vie terrestre, banale, matérielle, car c’est là que l’on se trouve amené à donner une forme à une idée, à la réaliser dans la matière, c’est là, dans la vie quotidienne, que s’accomplit l’incarnation de l’Esprit.

     

    Je revois Ruben après l’interprétation de son rêve, il m’a remerciée et m’a fait l’un des compliments qui m’a le plus touchée dans ma carrière d’interprète.

    Il m’a regardée et m’a dit :

    - Madame, vous parlez comme nos marabouts.

     

    La prochaine fois, je vous raconterai le rêve d’un autre Africain, qui, lui, suit un stage de formation commerciale. Là encore, il sera question du gagnant américain.

    En attendant, chers blogueuses et blogueurs, je vous souhaite une joyeuse reprise de vos activités dans votre vie quotidienne.

     

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     Illustrations

    Je remercie les photographes dont les photos m’ont permis d’illustrer mon blog.

    Initiation

    Andy Garcia fume le cigare.

    Bouddha ventripotent :http.blog.uniterre.com

    Capitaliste ventripotent : http://www.nanarland.com

     

     

  • CHERCHE BUSINESS MAN DE COEUR

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     Les rêves viennent régulièrement nous aider à nous orienter dans la multitude des informations qui nous envahissent de façon permanente dans le monde extérieur. Nous sommes exposés à toutes sortes d'influences exercées par le mode de pensées ambiant, la télévision, les journaux, les livres, les penseurs en vogue, les professeurs, l'entourage. Comment ne pas devenir un mouton ? Comment garder notre autonomie ? Comment nous comporter de façon personnelle et juste dans les situations que la vie nous présente ? C'est là que notre rêve apparaît pour nous montrer « notre vérité » qu'il nous est nécessaire de revoir ou d'apprendre.

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    Il y a bientôt vingt ans, en 1990, Osman, un rêveur d'origine africaine, entrait dans le  monde occidental des affaires et poursuivait un stage de formation professionnelle, dans le but de développer ses connaissances, d'améliorer ses performances et sa compétitivité. Comme Ruben dans mon dernier exposé, il m'avait demandé de lui interpréter le rêve qu'il avait reçu à la fin du stage et l'avait très intrigué.                                      

     

    Rêve

    Je me trouve en cours avec les autres participants du stage. Le professeur nous parle et nous donne des conseils. Il nous parle avec assurance, autorité et compétence. Son air est grave, sa voix profonde. Il apparaît très convaincant.

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    binjamin_au_bureau-d338a.jpgIl nous explique que dans le travail, il s'agit d'être efficace, compétitif, battant, gagnant. Il nous donne en exemple la civilisation américaine, le monde du travail outre-atlantique. C'est un modèle à suivre.

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    Le cours est fini et je m'en vais. Kamel, un des participants d'origine maghrébine, s'approche de moi en souriant et me propose de m'emmener en voiture pour me déposer chez moi. J'accepte avec satisfaction.

     

    Interprétation

    Comme d'habitude j'explore les images du rêve avec la technique de l'interview. Je demande donc au rêveur :

    - Pouvez-vous m'expliquer ce qu'est ce modèle américain dans le monde du travail ?

    - C'est l'exemple du comportement professionnel fondamental, c'est se battre pour gagner.

    - Se battre pour gagner, gagner quoi, dans quel but ?

    - Gagner pour dominer et être les plus forts me répond Osman.

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    Dans la seconde partie du rêve, notre rêveur se trouve en face d'un des participants du cours, Kamel, qui lui propose de le raccompagner chez lui en voiture.

    Je poursuis mon enquête avec mes questions

    - Pouvez-vous me décrire votre co-stagiaire ?

    - C'est un homme agréable, très serviable, qui pendant le stage a réellement transporté plusieurs participants dans sa voiture.

    rub_figIN_hanino maghrebin.jpgcovoiturage.jpgCet homme d'Afrique du Nord n'a pas la mentalité professionnelle américaine.

    Ainsi, le rêve présente deux hommes, deux objectifs, deux attitudes opposées :

    D'un côté, le professeur forme les stagiaires dans une perspective matérialiste, il s'agit de gagner des contrats et de l'argent, d'acquérir le prestige d'un business man qui réussit ; il  faut se battre pour faire triompher ses intérêts, devenir le plus fort et dominer sur le marché.

     

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    De l'autre, voilà un homme qui se montre attentif aux besoins des autres, leur offre, selon ses moyens, une aide dans la vie quotidienne, qui ne lui rapporte ni prestige ni richesse matérielle. Il manifeste un esprit désintéressé de service.

    h noir cravatte rouge.jpgafricain.jpgLe rêve nous décrit souvent des conflits latents en nous, dont nous n'avons pas bien conscience. Ici, le professeur et Kamel représentent deux facettes, deux attitudes qui s'opposent chez le rêveur et le laissent hésitant, dans une situation problématique.

     

    Quel est le conseil du rêve ?

    Comme souvent, le conseil est fourni avec les dernières images du scénario.

    Osman accepte avec satisfaction de monter dans la voiture de son collègue qui le ramène chez lui.

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    Que veut dire l'expression « chez lui » ?

    C'est la vraie place du rêveur, son domaine personnel où il dispose de son espace, de ses valeurs propres qui le caractérisent. « Chez moi » symbolise donc l'individualité du rêveur, là où il est lui même, dans son être authentique, sans subir les influences extérieures.

    Grâce à Kamel, en suivant son exemple, Osman se retrouvera dans sa réalité propre : garder une attitude d'attention aux besoins des autres, se montrer disponible pour les aider de façon désintéressée, vivre dans un esprit de service au lieu de chercher à exploiter les autres, à les dominer pour en tirer un bénéfice égoïste.

     

    Ainsi ce rêve tout simple vient rappeler au rêveur l'esprit et l'attitude qu'il doit développer sur le moment, alors qu'il est en train de suivre une formation professionnelle. Au lieu de chercher à exploiter les autres dans les affaires pour gagner et mieux réussir, il montrera un comportement personnel et juste en manifestant un esprit de service dans son travail, dans ses rapports avec ses collègues, dans ses échanges professionnels et commerciaux. C'est ainsi, selon le rêve, qu'il développera ses compétences professionnelles.

    Et soyons sûr que si Osman se montre trop serviable, nuisant ainsi à ses intérêts personnels, le rêve viendra aussi le prévenir. C'est ce que montre l'expérience. C'est ce que je vous rapporte dans ces pages.

     

    Ce petit rêve d'apparence simpliste laisse songeur quand on pense à la crise actuelle et aux scandales qui éclatent partout, où les managers, depuis des décennies, n'ont eu en vue que la défense d'intérêts matérialistes, oubliant les rapports humains avec les membres de l'entreprise comme avec les clients. Ils ont ignoré que le but d'une entreprise est d'abord de répondre à un besoin, de fournir un service, qui à son tour produira de la richesse, la richesse produite n'étant pas le but mais la récompense, la conséquence.

     

    Remarque

    Ah ! direz-vous peut être, quand vous aurez lu mon exposé aujourd'hui, j'avais cru la dernière fois que Mme Riedel était de droite et voilà que maintenant elle a l'air d'une intellectuelle gauchisante !

    La remarque vient de m'être faite. Mais c'est confondre le message et le messager. L'interprète de rêves traduit et transmet une information qui convient à un rêveur en particulier. Pourquoi vouloir en faire une généralité ? Ce qui est conseillé à l'un ne l'est pas forcément à l'autre.

    Quant à l'interprète de rêves, elle a l'esprit vide de tout préjugé. Les transformations qu'elle a subies pour pouvoir devenir interprète de rêve l'ont rendue capable d'accepter une chose et son contraire. Ce n'est qu'à cette condition qu'elle peut accueillir la vérité de l'autre, quelle qu'elle soit, quel qu'il soit.

     

    Conclusion

    Notre point de vue conscient est trop limité, restrictif, systématique et le rôle du rêve est de nous ouvrir les idées, nous élargir l'esprit, pour nous permettre nous adapter plus aisément aux circonstances environnantes. 

    Nous venons ainsi de voir deux rêves d'Africains au sujet du monde des affaires. A Ruben l'idéaliste, le contemplatif, le rêve offre en modèle le juif américain capitaliste.

    Inversement, à Osman, qui admire la puissance de l'homme d'affaires américain, battant et gagnant, il conseille de garder un esprit social, un esprit de service aux autres.

    Soulignons que dans les deux rêves, le juif capitaliste américain et le jeune stagiaire maghrébin présentent un point commun : l'attention à l'autre. L'un et l'autre viennent aider, répondre à un besoin et offrir une solution spontanément.

    Ces deux rêves ont l'air contradictoires. En fait ils proposent tous les deux la même solution : concilier deux contraires apparemment inconciliables : business et humanité.

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     Illustrations

    Médias : http://s-om.net

    Médias : http://www.chocolat-prod.com

    Au bureau : http://www.cooperation.refer/ga

    Professeur de management : http://annualreport.capgemini.com

    Jeune homme maghrébin : Baroud rai : http://www.worldmd;net

    Covoiturage :http://www.developpementdurablelejournal.co

    Jeune homme africain : Page de Yakou : criticafric.ning.com

    Africain : http://clutchmagonline.com

    A la maison : http www.post-gazette.com

    Aide : c0170351cdn.cloudfiles.r