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interprétation - Page 22

  • MORT SYMBOLIQUE D’UN PROCHE , CH. 4 : OU LES ELUCUBRATIONS DU DR FREUD

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    Il arrive à tout le monde de rêver qu’un proche est mourant ou mort. Ces rêves inquiètent beaucoup, mais comme on ne veut pas reconnaître que les rêves ont un sens, on garde son rêve sous silence, à moins qu’on ait un interprète de rêves sous la main. Alors on pose la question : Qu’est-ce que ça veut dire ?
    Plusieurs fois, quand j’étais professeur, il m’est arrivé la même expérience. Mes collègues connaissaient mon activité d’interprète de rêves, mais c’était sujet à moquerie et mépris.
    Pourtant, en cachette, quand il n’y avait pas grand monde dans la salle des professeurs, ou quand nous nous lavions les mains aux toilettes, un ou une collègue s’adressait rapidement à moi :

    « - Madame Riedel, dîtes-moi, je sais que vous vous intéressez aux rêves, je voudrais vous demander …je viens de rêver que ma mère était morte… ? »
    « - Christiane…, qu’est ce que ça veut dire… j’ai rêvé que mon père mourait. Tu crois que c’est prémonitoire ? »
    Grande inquiétude.
    Comment répondre sérieusement ? Comment faire comprendre que l’interprétation d’un rêve ne doit pas être « expédiée » ? Certes, c’est déjà bien de chercher à comprendre son rêve ! Mais hélas, pour en arriver là, il faut que le rêve fasse peur. Ah ! Quand le rêve vous plonge dans l’angoisse, alors là, on s’intéresse à lui !…

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    Et encore ! Il ne faut pas se faire d’illusion. C’est en fait juste pour savoir que l’image est symbolique.
    « - Ah bon, donc ce n’est pas vrai,… d’accord…Attends, la cloche sonne, excuse-moi, il faut que je monte en classe. Salut et merci ! Tu m’as bien soulagée !… »
    On ne me reparlera plus du rêve.

    Misère !
    Je vais moi aussi retrouver mes élèves.
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    Sans illusions, sans déception. C’est comme ça. J’ai fait ce que j’ai pu.
    Une fois de plus, je constate que le monde intérieur, ça n’existe pas. Quand comprendra-t-on que ce qui se passe dans l’inconscient, dans le monde à l’intérieur, est aussi important, sinon plus, que ce qui se passe dans le monde extérieur au niveau conscient ?
    L’équivalence est si vraie que le rêve prend la situation extérieure comme symbolique du monde intérieur et, quand il vient nous visiter, il nous dit :
    « - Regarde, voilà ce qui se passe en toi en ce moment : c’est COMME SI ce parent mourait. »
    Il s’agit d’une métaphore qu’il convient de bien comprendre.
    Ce genre de rêve doit être étudié avec le rêveur de façon très minutieuse, parce qu’il peut avoir des sens très variés et même opposés, selon les rêveurs et selon les circonstances.
    C’est là qu’il faut l’aide d’un interprète compétent.
    Cet interprète ne se contentera pas de plaquer des grilles de significations toutes faites, mais il mènera une véritable enquête et procédera minutieusement à la technique de l’interview.
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    Seule cette technique de l’interview permet de cerner le sens individuel du rêve, adapté au rêveur, ce jour là. Car, il ne faut pas manquer de rappeler que la même image, chez le même rêveur, peut présenter des sens différents selon les moments.

    C’est pourquoi, avant d’étudier le sens symbolique de ce rêve avec la technique de l’interview, il me semble nécessaire de se débarrasser d’abord de l’interprétation traditionnelle générale et systématique, qui empêche d’étudier cette image de façon individuelle. Je veux ici parler de l’interprétation freudienne des rêves en général, des rêves de mort, et des rêves de la mort du père en particulier.1f00dcfaf101e798d9ed320937a3832d.jpg

    Comment Freud interprétait-il les rêves en général et plus particulièrement ceux, où il était question de la mort du père ?
    Pour le médecin viennois, le rêve serait la réalisation d’un désir condamnable caché, et le rêve où le père meurt serait tout particulièrement caractéristique du désir qu’éprouverait le fils de voir mourir son père, afin de pouvoir le remplacer auprès de sa mère.

    Pour donner à sa théorie un fondement prestigieux, Freud l’a rapprochée de l’histoire d’Œdipe qui a tué son père et épousé sa mère. Pour lui, ce mythe grec serait un modèle de comportement généralisé, le fils souhaitant la mort du père pour prendre sa place auprès de sa mère. Avoir un rêve où le père meurt serait donc l’expression de ce désir.
    A l’examen, la méthode de Freud s’avère la même pour le rêve et le mythe. Dans un cas comme dans l’autre, il plaque ses idées et tord les images ou l’histoire, pour leur donner le sens qui lui convient.

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    Il n’analyse pas les images du rêve avec rigueur, il fausse le mythe. Voyons comment :

    Voici donc très brièvement le mythe d’Oedipe, qui, quand il tua un inconnu, ignorait totalement qu’il était son père.
    A la naissance d’ Œdipe, ses parents, le roi de Thèbes Laïos et la reine Jocaste, consultèrent l’oracle de Delphes pour connaître le destin de l’enfant royal. L’oracle déclara que Œdipe tuerait son père et épouserait sa mère. Pour empêcher la réalisation de cet affreux destin, les parents abandonnèrent leur fils dans les bois. Le bébé fut sauvé par un berger et adopté par le roi de Corinthe qui l’éleva comme son fils et lui cacha son origine.
    Parvenu à l’âge adulte, Œdipe se rendit à Thèbes et se trouva à un carrefour face à face avec le char d’un homme arrogant, qui lui bloquait la route.
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    Ils se disputèrent le passage, et l’homme, pour forcer Œdipe à lui céder, tua un de ses chevaux. Furieux, Œdipe, en fis de roi, exigea la place et lança sa lance sur ce voyageur agressif, qui mourut sous le coup.
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    Arrivé à Thèbes, Œdipe trouva à l’entrée le sphinx qui terrorisait la ville. Le monstre posait une énigme aux passants, et les dévorait s’ils ne savaient pas répondre. Œdipe résolut l’énigme et le sphinx se tua de dépit.
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    Comme le roi venait de mourir et que la reine se retrouvait veuve, les habitant de Thèbes voulurent remercier Œdipe de les avoir libérer du sphinx ; ils lui offrirent de monter sur le trône et d’épouser leur reine Jocaste. Œdipe accepta et vécut quinze ans de bonheur avec elle. C’est seulement alors, après toutes ces années, qu’il apprit que sa femme était la veuve de l’inconnu qu’il avait tué, et que cet homme, le roi, était aussi son père. Jocaste était donc sa mère. Œdipe, de désespoir se creva les yeux.
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    Les dieux le jugèrent innocent.

    Comme le montre le récit de ce mythe, Œdipe n’a donc pas tué son père pour prendre sa place auprès de sa mère. Le complexe d’Œdipe, célèbre pilier de la dogmatique freudienne, n’a donc rien à voir avec le mythe que Freud a déformé pour le faire coller à sa théorie. Celle-ci ne repose sur aucun fondement général que le mythe grec aurait déjà exprimé. Mais cela n’a pas empêché à cette théorie de connaître un essor extraordinaire et de faire couler des flots d’encre.

    Un extrait sur le complexe d’Oedipe
    Voici un exemple de l’échafaudage de cette théorie, tel qu’on peut le lire sur Internet à ce propos :
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    « Le complexe met en relation le jeu de l'amour et de la haine. Il noue le désir d'un sujet à celui d'un autre, duquel se met en place la question de lui même, de sa vie, de sa mort, du sexe.
    Le désir de Savoir porte le Désir Oedipien, selon S. Freud, car il met en relation la Libido et la pulsion génitale ; laquelle sera prépondérante aux autres pulsions.
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    Dans la forme simple qui constitue le modèle initial de l'Oedipe Freudien, l'enfant commence à désirer sa mère elle même au nouveau sens, et à haïr, de façon entièrement nouvelle, le rival qui est alors un obstacle à ce désir.
    D'un conflit entre ces deux relations, l'enfant va développer un investissement d'objet qui prend son départ du sein maternel et qui constitue le modèle d'un choix d'objet selon le type par étayage.
    Du père, le garçon s'empare par Identification. Les deux relations subsistent un moment, puis se transforment : ainsi né le complexe d'Oedipe.

    L'Identification au père prend alors une teinte hostile, elle tourne au désir d'écarter le père et de la remplacer par la mère : pour l'enfant, le vrai père est un Père Mort.
    Le conflit Oedipien est tourné vers la possession sexuelle de la mère et vers la mort du père. Le mouvement intérieur de ces désirs va se poursuivre dans une activité de fantasme. »

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    Ces affirmations me laissent perplexes. Je n’y comprends rien. Elles me semblent personnellement fumeuses et gratuites. Vous êtes-vous déjà interrogé sincèrement à ce sujet ? Avez-vous déjà rencontré la situation décrite dans le complexe d’Œdipe chez l’un de vos proches ?
    Une sage-femme sénégalaise me disait un jour :
    « - Je ne vous comprends pas, vous les Occidentaux. Chez nous, tout le monde dort dans la même chambre, et on n’a jamais vu un fils qui veuille coucher avec sa mère. »

    C’est le psychiatre suisse Carl Gustav Jung qui, le premier, il y a cent ans déjà, dès l’année 1909, a dénoncé les théories de son collègue Freud, qu’il connaissait bien.
    Malgré ce qu’on dit, Jung n’a jamais été le disciple de Freud et il a refusé d’être son dauphin, marquant par là ouvertement son désaccord.
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    Jung a souligné l’idée obsessionnelle de la mort du père chez Freud, idée qui frisait la névrose. Il en fit lui même l’expérience, comme il le raconte dans son autobiographie « Ma Vie », au chapitre « Sigmund Freud ». Par deux fois, alors que les deux hommes discutaient sur ce thème, Jung s’opposa aux idées de Freud, qui tomba en syncope.

    Aujourd’hui, de plus en plus de chercheurs, de scientifiques, de médecins réfutent les théories freudiennes. Je partage ce point de vue. Depuis plus de trente ans que j’ai commencé à chercher à comprendre les rêves, je n’ai jamais pu donner raison à Freud, je n’ai jamais pu constater, après analyse avec les rêveurs, que ce rêve de mort serait systématiquement la réalisation d’un désir caché de la mort de leur père. Je ne comprends pas le succès de cette idée.

    Conclusion
    Si donc vous recevez ce genre de rêve, où le père meurt, soyez tranquille ! Non, avec ce rêve, vous ne désirez pas la mort de votre père de façon inconsciente. Non, vous ne nourrissez pas en cachette un instinct criminel. Et non, non et non, si vous êtes un homme, ce rêve ne montre pas que vous désirez secrètement tuer votre père pour prendre sa place dans le lit de votre mère !

    Bon, mais, une fois qu’on a écarté la grille d’interprétation de la psychanalyse, que veut dire ce alors ce rêve?
    Je vous montrerai donc la prochaine fois, comment, ayant jeté au panier la camisole ou la grille d’interprétation freudienne, j’interprète, l’esprit libre, avec la technique logique et rigoureuse de l’interview, un rêve où le père meurt. Vous découvrirez alors une surprise.

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    Illustration
    Je remercie l’auteur de l’illustration finale « Elucubrations », que j’ai trouvée sur « neko.bloxode.com »

  • ANNONCE DE LA MORT D'UN PROCHE

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    LA MORT D’UN PROCHE

    Dans mon étude précédente, j’ai présenté deux rêves : l’un prévenant d’un cancer physique qui met le corps en danger, l’autre d’un cancer moral qui ronge l’esprit et l’âme de la rêveuse. J’ai comparé ces deux rêves et j’ai essayé de mettre en évidence comment les distinguer. Comment savoir, en effet, si l’alerte désigne un danger matériel, physique, ou au contraire symbolique. Soulignons que la portée du message symbolique n’en est pas moins grave, même si le rêveur y attache souvent moins d’importance.
    Je vais poursuivre cette petite étude à partir de rêves qui font très peur : ce sont les rêves qui annoncent la mort d’un proche.

    c004e2fb4ec88640a325c4f3cb06c54c.jpg Je vous raconterai donc aujourd’hui des rêves qui parlent de la mort réelle. Et la fois prochaine, je vous présenterai des rêves semblables mais qui ne sont pas prémonitoires.
    Il existe des études nombreuses et excellentes sur ce sujet. Je choisirai mon premier exemple dans le livre de Camille Flammarion « La mort et son mystère », collection « J’ai lu », p.60.

    Il s’agit d’un homme parfaitement pondéré et fort sceptique, administrateur terrien et juge territorial en Russie en 1894. Il rentre le soir dans sa maison où sa mère vit avec lui. Il la trouve en train de jouer paisiblement aux cartes avec des amis. Il va se coucher après lui avoir souhaité une bonne nuit. Il raconte :
    « Le lendemain, je me réveillai tout couvert d’une sueur froide, et tout tremblant du songe effroyable qui m’avait assailli…j’ai vu clairement ma mère s’approcher de mon lit.

    6f6af15175d15b0940a4e6873bcc83f4.jpgElle vint m’embrasser sur le front et me dit : « Adieu, je meurs, je meurs ! »
    J’allais me lever et me rendre dans la chambre de ma mère, lorsque j’entendis un grand tumulte dan la maison, des gens qui couraient. La femme de chambre de ma mère se précipite dans ma chambre, en criant tout en larmes : « Monsieur, Madame vient de mourir ! »…
    La mort a été causée par une rupture d’anévrisme : congestion foudroyante.
    9c5f05d6de75fe7e2fc47f7947ce9afa.jpgOn trouve des témoignages semblables partout. Je ne peux que vous inviter à vous faire votre propre opinion. Je vous recommande également le livre très bien fait d’Hélène Renard, « Les rêves et l’au delà », chez Philippe Lebaud.

    Je vais choisir maintenant dans mon expérience personnelle et vous transmettre le récit qu’une de mes élèves m’a raconté.
    Quand j’étais professeur (je suis maintenant à la retraite), je proposai chaque année, en classe, le sujet de rédaction suivant. « Vous raconterez un rêve qui vous a impressionné. »
    Voici ce que une de mes jeunes élèves de sixième écrivit :
    « L’année dernière, quand j’étais encore en primaire, un matin, je me réveillai bouleversée. Je venais d’avoir un cauchemar épouvantable :
    Dans mon rêve, je venais de me réveiller. Comme d’habitude, j’allai dire bonjour à ma grand mère et l’embrasser. Je me dirigeai donc vers la salle de séjour qu’il me fallait traverser pour me rendre à sa chambre. Toujours dans mon rêve, j’entrai dans la salle de séjour, et y vis une grande masse au milieu. C’était une grande boite.
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    A mon horreur, je compris que c’était un cercueil,… où ma grand mère était allongée.
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    J’éclatai en sanglots. Mais tout d’un coup, je vis ma grand mère se lever et sortir sans peine de son cercueil. Elle s’avança vers moi me prit dans ses bras et me serra tendrement contre elle.

    7e682f01e41b3fd825bcf223ac7ca0d3.jpg D’une voix affectueuse et consolante elle me dit :
    « - Pleure pas, c’est une farce ! »
    Sur ces paroles je me réveillai en pleurant.

    Je me précipitai dans la chambre de ma grand mère que je trouvais joyeuse et alerte comme d’habitude.
    Rassurée, consolée, je partis à l’école après mon petit déjeuner.
    Après les cours de la matinée, je retournai déjeuner à la maison.
    Quand je rentrai, maman m’annonça que Grand-Mère était morte. »
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    Que voulez vous que je vous dise ? Je n’ai rien à interpréter. Je ne peux que constater comme vous la sale farce ! Oui, une farce, c’est un tour qu’on joue à l’autre pour rire. Mais ici, quelle farce odieuse, quelle plaisanterie macabre !

    Mais la fillette n’a pas pris mal son rêve. Avec une grande simplicité, elle m’a dit : « J’ai compris que la mort, c’était un mauvais tour, que ce n’est pas pour de vrai, j’ai compris que mon rêve me disait que ma grand mère, en réalité, est toujours vivante, même si je ne la vois plus.

    Vivante !
    VIVANTE ?
    Je n’ai rien à interpréter, je n’ai qu’à raconter. Alors, je vous raconterai à mon tour ce qu’il m’est arrivé.
    « J’avais seize ans. Ma mère était morte quelques semaines plus tôt. Elle avait eu un cancer au cerveau, et avait été opérée. Mais, la tumeur avait gravement touché le cerveau, et après l’opération, ma mère perdit le mouvement et la parole. Paralysée, muette, elle décéda trois mois plus tard.
    Peu après, une nuit, je rêvai :
    J’étais dans une chambre que je ne connaissais pas. Je voyais ma mère allongée dans un lit, sous les draps.
    Je pleurais. Et puis, à mon immense stupéfaction, je vis ma mère bouger.
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    Elle s’assit dans le lit. Complètement perturbée, je me dis :
    - Ce n’est pas possible : primo, ma mère était paralysée, donc elle ne peut pas bouger ;
    secundo, elle est morte, donc elle peut encore moins bouger.
    Ahurie, je vis alors ma mère poser ses pieds par terre, se lever et se mettre à marcher.

    Je raisonnai à nouveau: Ce n'est pas possible. Primo ma mère était paralysée, donc elle ne peut pas bouger; secundo, elle est morte, donc elle peut encore moins bouger.

    Sidérée, je la voyais venir vers moi en riant et m'ouvrant les bras elle me dit joyeusement :
    - « Christiane, je suis vivante, je suis vivante ! " d93bf318ff531f6702cd55ab27d15623.jpg
    Je me suis réveillée.

    Pour moi, la vie après la mort est devenue une évidence.

    Les rêves que je viens de vous exposer se passent d’interprétation et parlent en direct. Ils sont très fréquents et vous rencontrerez autour de vous des rêveurs qui, eux aussi, ont reçu des messages semblables.

    La prochaine fois, nous verrons comment les mêmes images peuvent avoir un sens complètement différent.

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