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5 Carnet du jour - Page 9

  • UN DRÔLE DE FAISEUR DE TEMPS, UN SACRÉ BONHOMME !

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    Chères blogueuses et chers blogueurs,

    Pour aller dans le sens de l'actualité, nous venons d'étudier quatre cas qui traitent de l'écologie, de la santé de notre planète terre, des évènements climatiques. Nous avons pu alors constater que règne une corrélation entre le monde intérieur et le monde extérieur : les processus de la vie psychique semblent bien exercer un effet déterminant sur les évènements concrets de la vie sur terre.

    À mon grand plaisir deux commentaires sur mon blog sont venus soutenir ce point de vue.

    Avant d'aborder mon étude d'aujourd'hui, je voudrais donc en priorité remercier Michel et Catherine de leurs précieuses observations au sujet des faiseurs de pluie ou de beau temps. Je ne sais si vous avez pu lire et profiter de ces deux notes, c'est pourquoi je vous les présente ici. Chacune vient à sa façon soutenir notre propos.

    Voici le commentaire concentré, très abstrait, voire mathématique de Michel :

    " Je voudrais faire un rapprochement entre le St-Esprit chrétien et la représentation graphique complète du Tao qui est lui aussi une "règle de Vie".
    D'un côté la troisième personne (St-Esprit) consubstantiel du Père (Énergie) et du "Fils" (Matière) que l'on retrouve d'ailleurs dans l'équation d'Einstein E=mC2, ou c'est la fonction mathématique qui EST cette même troisième "personne/sagesse/règle ", de l'autre le base gua et ses 8 diagrammes qui détermine une règle de passage du yin au yang.
    Tout système dit "binaire" est en fait composé de deux entités qui n'existent que grâce à une règle qui encadre et dirige le passage d'une part de la première personne dans la seconde et vice-versa. En fait tous ces systèmes sont des trinités, sont trimaires... et non dimaires.
    Cette conception fait une unité dans la conception chrétienne et le tao et même la conception de toutes autres religions monothéistes comme l'Islam (Souffi entre autres). Cette troisième Personne, c'est aussi l'Âme de l'Homme, la Sofia de certains. La réalité est "une" mais sa représentation est multiple tout comme le langage. "

    Merci à vous, Michel, de ces explications recherchées et très instuctives.

    Catherine, quant à elle nous apporte le témoignage remarquable qu'un maitre spirituel soufi a écrit il y a environ 950 ans :

    " Le Cheikh Ali Farmadhi (mort en 1078 ) soulignait déjà une importance de ce que croient les soufis ; aussi, a-t-il écrit :
    - Le «monde invisible» interpénètre à tout moment et en différents lieux la réalité ordinaire. Ce que nous prenons pour inexplicable est en réalité dû à cette intervention. Les gens ne reconnaissent pas la participation de ce «monde» dans le nôtre parce qu’ils croient connaître la cause réelle des événements.
    En fait, ils ne la connaissent pas.
    Ce n’est que lorsqu’ils parviennent à garder présente à l’esprit, la possibilité qu’une autre dimension affecte parfois les expériences ordinaires, que cette dimension peut leur devenir accessible.
    Nous avons évolué et nous acceptons enfin de percevoir ce qui nous était étrange, de comprendre que Tout EST déjà ; ce Tout attend que notre esprit s’en serve car il nous est attribué, consacré.

    Merci à vous, Catherine de votre contribution si claire et fort bienvenue.

    Maintenant, comme je vous l'ai annoncé dans mon dernier post, je vais vous raconter l'histoire folle d'un autre faiseur de temps, un cas grave, l'histoire énorme de quelqu'un qui priait tous les jours et n'avait pas la langue dans sa poche.

    Je vous ai présenté le général Patton.

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    Accrochez-vous !

    Je vous préviens : ma chronique sera sans doute assez longue, mais, ici, seule une étude détaillée et progressive nous permettra de voir la corrélation entre le monde intérieur et le monde extérieur.

    Un drôle de général, un sacré bonhomme !

    Le général Patton est un homme qui prie Dieu tous les jours, sans se soucier des cadres religieux. Il est protestant épiscopalien, il connait très bien la Bible et va au culte le dimanche, il aime aussi aller prier à la messe ; il considère que la réincarnation est une réalité et pense qu'il fut guerrier dans l'Antiquité, ce qui, selon lui, lui a développé ses dons de stratège et ses dons psychiques de clairvoyance.

     

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    Ce grand costaud, qui se moque des normes, va suivre sa voix intérieure et prier comme il le sent, avec ses mots, et plus encore avec ses tripes, pour demander de l'aide pour libérer l'Europe de l'invasion nazie.

    Quelle aide ?

    Allons voir !

    Nous sommes en décembre 1944.

    Le général Patton, dans une offensive éclair formidable, vient de libérer la France de la Normandie à la Lorraine." Actions écrasantes, avances foudroyantes, partout la victoire". Les Armées Alliées, à l'Est dans les Ardennes, sont prêtes à envahir l'Allemagne.

    Mais depuis le mois de septembre 1944, la pluie, incessante, tombe et harcèle les soldats. La pluie, c'est la grande préocupation, le tourment permanent du général commandant en chef de la troisième armée américaine. Il en a assez de voir ses soldats se battre contre la boue et les inondations autant que contre les Allemands

    Le 8 décembre, à Nancy, le Général Patton convoque l'aumônier de son armée et lui déclare :

    - Pasteur, nous devons faire quelque chose si nous voulons gagner la guerre. Est-ce que vous avez une bonne prière pour le temps ?

    L'aumônier fait remarquer que les gens de son état n'ont pas l'habitude de prier pour demander du beau temps, pour aller ensuite tuer des hommes. Le Général rétorque :

    - Est-ce que vous êtes en train de me faire un cours de théologie ou est-ce que vous êtes l'aumônier de la troisième Armée ? Je veux une prière.

    L'aumônier rédige sur le champ une prière et la porte à Patton. La voici :

    "Père tout puissant et très miséricordieux, nous T'implorons humblement de bien vouloir, de par Ta grande bonté, restreindre ces pluies immodérées contre lesquelles nous avons eu à lutter. Veuille nous accorder un beau temps pour la bataille. Daigne prêter l'oreille à nos prières, nous les soldats qui t'invoquons pour que, armés par Ta puissance, nous puissions avancer de victoire en victoire, nous puissions écraser nos ennemis, les mettant hors d'état de poursuivre leur oppression et leur oeuvres perverses, pour que nous puissions établir Ta justice parmi les hommes et les nations. Amen."

     

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    Le général demande alors de tirer la prière en 250.000 exemplaires puis il dit à l'aumônier :

    - Asseyez-vous un instant, je veux vous parler de cette affaire de la prière.

    Je crois fortement en la prière.

    Il y a trois moyens pour que les hommes obtiennent ce qu'ils veulent. Ce sont en planifiant, en travaillant et en priant.

    Toute grande opération militaire nécessite une planification soigneuse, ou de la réflexion.

    Puis il vous faut alors des troupes bien entraînées pour mettre en exécution. C'est ce qui s'appelle travailler.

    Mais entre la planification et l'exécution il y a toujours une inconnue. Cette inconnue s'appelle défaite ou victoire, échec ou succès. Cette inconnue, c'est la façon dont les acteurs réagissent quand survient véritablement l'épreuve.

    Certains appellent ça avoir une bonne occasion qui se présente, avoir une chance. Pour moi je l'appelle Dieu.

    Dieu a sa part, sa marge d'intervention en toute chose. C'est là que la prière entre en ligne de compte.

    Jusqu'à maintenant, dans la troisième armée, Dieu a été très bon avec nous. Nous n'avons jamais fait retraite, nous n'avons souffert d'aucune défaite, d'aucune famine, d'aucune épidémie. C'est parce que beaucoup de ceux que nous avons laissés à la maison, prient pour nous. Nous avons eu de la chance en Afrique, en Sicile et en Italie. C'est simplement parce que les gens ont prié pour nous.

    Mais nous, nous devons aussi prier pour nous-mêmes.

    Un bon soldat ne se fait pas seulement par la réflexion et le travail. Dans chaque soldat, il y a quelque chose qui descend plus profondément que ne le font la réflexion et le travail. Ce sont ses tripes.

    C'est quelque chose que le soldat a dans sa structure à l'intérieur de lui. C'est un monde de vérité et de puissance qui le dépasse. Avoir une grande vie, ça n'est pas seulement fournir du rendement par la pensée et le travail. Il faut aussi que l'homme reçoive un apport par une prise d'alimentation. Je ne sais pas comment vous appelez cet apport, mais moi j'appelle ça Religion, Prière ou Dieu."

    Patton poursuit :

    "Nous devons arriver à ce que non seulement les aumôniers prient, mais aussi tous les hommes de la Troisième Armée. Nous devons demander à Dieu d'arrêter ces pluies. Ces pluies sont la marge où se tient la victoire ou la défaite.

    Si tous nous prions, [ ce sera comme ce que dit le Dr Alexis Carrel, ce sera l'une des formes d'énergie les plus puissantes que l'homme puisse générer], ce sera comme de brancher sa prise sur un courant dont la source est au ciel. Je crois que la prière effectue le passage du courant. C'est là que réside la source de l'énergie".

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    Le 14 décembre la prière est distribuée aux troupes.

    Vers le 15 décembre 1944 le général Patton vient de se réveiller à 3 heures du matin avec un rêve.

    Il perçoit de façon intense que les troupes allemandes sont en train de lancer une offensive secrète pour aller s'emparer du port d'Anvers et priver ainsi les troupes américaines de leur ravitaillement. Les ennemis s'apprêtent donc à rompre les lignes alliées qui avancent dans les Ardennes. Le Général Eisenhower ignore tout du plan allemand, de même que ses services de renseignements.

    Patton, le clairvoyant, lui, à 3 heures du matin, dicte à son secrétaire toute la marche à suivre pour la contre-offensive. Les opérations à mener viennent de lui apparaître en rêve. Il ordonne à une partie de ses troupes de se préparer à se mettre en route d'urgence.

    La pluie incessante a maintenant laissé place à la neige et la neige tombe en un rideau épais qui bloque tout, tout est blanc, le sol, l'air autour de soi, et le ciel au dessus. On ne voit rien, on n'entend rien, on n'arrive pas à avancer, on gèle.

    Le 16 décembre a lieu l'offensive allemande secrète dont Patton vient de rêver. Les Allemands surgissent de façon inattendue, la surprise est totale, ils avancent "comme une lame de couteau chaud dans une motte de beurre". Ils approchent la victoire.

    Leur objectif est de se rendre maîtres d'un noeud routier stratégique d'une importance vitale, qui se trouve dans le petit village de Bastogne en Belgique .

    Or ce noeud routier est défendu par la 101ème Aéroportée de la Troisième Armée dirigée par Patton : c'est une division de l'armée de terre, spécialement entraînée à l'assaut aéroporté. Elle se compose de 11.000 hommes qui bloquent l'avancée des troupes allemandes. Ce point de résistance ne doit pas se rompre.

    Mais le 16 décembre, 60.000 soldats allemands encerclent les 11.000 soldats américains dans Bastogne.

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    Le 19 décembre, trois jours plus tard, Eisenhower apprend les nouvelles du front et prend conscience du danger. Très inquiet, il convoque ses généraux, Il demande à Patton d'envoyer des renforts à Bastogne. Patton promet de libérer Bastogne le jour de Noël, mais les conditions météorologiques effroyables empêchent toute avancée.

     

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    Pendant ce temps, les assiégés, sous le commandement du Général Mc Auliffe, se défendent héroïquement et attendent les renforts. Le temps épouvantable rend impossible tout ravitaillement aérien. Les hommes se battent dans des conditions cruelles, ils manquent de tout, ils n'ont pas de vêtements d'hiver, pas de munitions, pas de nourriture, pas de moyens médicaux.

    Le 22 décembre, le commandement allemand somme le général Mc Auliffe de se rendre.

    Résolu à poursuivre la lutte, même sans espoir, Mc Auliffe répond par un vigoureux et célèbre :

    " Nuts" !

    Ce qui veut bien dire :

    " Allez vous faire foutre !"

    Et de son côté le chef de la Troisième armée désespère de ne pouvoir lui porter secours.

    Le 23 décembre, à 50 km de Bastogne, Patton s'arrête à Luxembourg-Ville. Il entre dans la chapelle de la Fondation Pescator, s'avance jusqu'au crucifix au dessus de l'autel,...

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    Il retire son casque avec ses 3 étoiles, se met à genoux et prie. Il prie à haute voix pour demander la victoire de ses troupes à Noël. Ses paroles sont sténographiées par un des officiers de l'État-Major.

    Seigneur, c'est Patton qui Te parle.

    Ces derniers quinze jours ont été des étapes sur le chemin de l'enfer. Pluie, neige, encore plus de pluie, toujours plus de neige. Je commence à me demander ce qui se passe dans Ton quartier général.

    Dis-moi un peu, de quel côté es-Tu ?

    Ça fait trois ans que les aumôniers de mon armée m'expliquent que nous menons une guerre sainte. Cette guerre, disent-ils, est une nouvelle croisade, sauf que nous sommes montés sur des tanks et pas sur des chevaux de bataille. Ils répètent avec insistance que nous avons traversé l'Atlantique pour anéantir l'armée allemande et leur Führer athée, de façon à ce que l'Europe puisse retrouver la liberté de religion.

    Jusqu'à maintenant j'étais d'accord avec eux, car Tu nous as accordé Ta coopération sans réserve. Grâce à une mer calme et un ciel bleu en Afrique notre débarquement a été une énorme réussite et cela nous a aidé à éliminer Rommel. La campagne en Sicile fut relativement facile et Tu nous as fourni un temps excellent quand notre attaque blindée a traversé la France, c'est la plus grand victoire militaire que tu m'aies accordée, et de loin.

    Tu m'as souvent donné d'excellents conseils quand, en tant que chef d'armées, j'avais des décisions difficiles à prendre, et Tu as conduit et fait tomber les unités allemandes dans mes pièges, ce qui a permis de les éliminer relativement aisément.

    Mais maintenant Tu paries sur un autre cheval. On dirait que que Tu as donné à von Rundstedt tous tes atouts pour reprendre des forces, et, franchement, il nous a sacrément cassé la gueule.

    Mon armée n'est ni entraînée, ni équipée pour faire la guerre en hiver. Et comme Tu le sais, ce temps convient mieux aux Esquimaux qu'à des cavaliers sudistes.

    Maintenant, Seigneur, je ne peux pas m'empêcher de penser que je T'ai offensé d'une manière ou d'une autre. Que tout d'un coup Tu as perdu toute sympathie pour notre cause. Que Tu es de mèche avec ce von Rundstedt et son dieu colleur de papiers peints. (1)

    Tu sais, sans que je Te le dise, que notre situation est désespérée.

    Evidemment, je peux prétendre à mon état major que tout se déroule comme prévu, mais il est inutile de Te déclarer que ma 101ème division aéroportée se bat à Bastogne contre des éléments déchaînés, et que ces tempêtes continuelles rendent tout ravitaillement impossible, même par les airs. J'ai bien envoyé un de mes meilleurs généraux, Hugh Gaffey, avec sa 4ème division blindée, au nord à ce noeud routier crucial pour secourir la garnison encerclée, mais il trouve bien plus difficle de supporter Ton foutu temps que ces fichus Boches.

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    Je n'ai pas l'habitude de me plaindre sans raison, mais de la Meuse à Echternach mes soldats souffrent des supplices de damnés. Je me suis rendu aujourd'hui dans plusieurs hôpitaux, ils sont tous remplis de soldats brûlés par le gel, et les blessés restent jonchés dans les champs parce qu'on ne peut pas les ramener pour les soigner.

    J'y ai vu des choses horribles, mais il y a pire encore. Mes forces aériennes sont complètement paralysées au sol à cause du manque de visibilité et des pluies incessantes.

    Ma technique de combat exige une aide précise des chasseurs bombardiers, et si mes avions ne peuvent pas voler, Tu peux me dire alors comment je peux les utiliser en artillerie aérienne ?

    Mes avions de reconnaissance n'ont pas pris l'air depuis quinze jours et je n'ai pas la moindre idée de ce qui se trame derrière les lignes allemandes.

    Sacré nom d'un chien, Seigneur ! Je ne peux pas combattre dans l'obscurité. Sans Ta coopération au niveau du temps, je ne peux pas connaitre exactement les dispositions des armées allemandes.

    Et bon sang ! Dans ces conditions, comment puis-je mener une attaque intelligente ?

    Avec tout ce que je Te dis, tu dois penser que je déraisonne, mais j'ai perdu toute patience avec Tes aumôniers qui me racontent que les conditions météorologiques actuelles sont typiques d'un hiver dans les Ardennes et que je dois avoir confiance.

    La confiance, la patience, j'en n'ai rien à foutre ! Tu n'as qu'à Te décider pour savoir de quel côté Tu es. Tu dois me venir en aide et comme ça je pourrai expédier dans l'autre monde l'armée allemande toute entière et l'offrir en cadeau d'anniversaire à ton fils, le Prince de la Paix.

    Seigneur, je n'ai jamais manqué de raison. Je ne Te demande pas l'impossible. Je ne Te réclame même pas un miracle. Tout ce que je te demande, ce sont quatre jours de beau temps.

    Donne-moi une éclaircie de quatre jours pour que mes avions puissent sortir, pour aller chasser, bombarder et repérer les cibles, pour que je puisse utiliser ma magnifique artillerie.

    Donne-moi quatre jours de soleil pour sécher cette putain de boue,

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    comme ça mes tanks pourront rouler, et mes soldats d'infanterie, mal équipés, affamés, pourront recevoir des munitions et des rations.

    J'ai besoin de quatre jours pour envoyer von Rundstedt et son armée impie vers leur Walhalla.

    Je suis malade quand je vois tous nos jeunes Américains aller inutilement à l'abatoir, et si Tu me donnes quatre jours avec un temps qui nous permette de nous battre, je Te livrerai en échange assez de Boches pour tenir Tes comptables occupés derrière leur régistre pendant des mois."

    Patton incline la tête, attend un moment puis termine par ...

    "Amen".

    Et alors ?

    Quelques heures plus tard, ...

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    ...une éclaircie apparaît...

    Oui, le beau temps revient ! Un temps magnifique, non pas durant 4 jours, mais pendant toute une semaine !

    Et le 25 décembre 1944, comme Patton l’avait annoncé, les troupes sont sur place, prêtes à l’attaque.

    Maintenant, des forces gigantesques sont en place : 600.000 soldats américains, 500.000 soldats allemands, tous aussi valeureux les uns que les autres, vont s’affronter les jours suivants dans les Ardennes belgo-luxembourgeoises.

    L'armée de Patton avance héroïquement jusqu'à Bastogne qui est délivré le 26 décembre 1944.

    Ce fut la plus grande, la plus sanglante et la plus héroïque bataille de la guerre en Europe.

    80.000 soldats américains, 100 000 soldats allemands se sacrifièrent en cette fin d’année 1944.

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    Hommage soit rendu à tous ces braves.

    Merci à ces soldats américains qui, dans cette bataille des Ardennes, ont donné leur vie pour notre liberté.

    Hommage aussi aux soldats allemands qui ont servi leur patrie.

     

    Le 27 décembre au matin, Patton entre dans une petite chapelle, s'agenouille et prie :

    "Seigneur, c'est moi Patton, me revoilà. Seigneur, il me semble que Tu as été bien mieux informé de la situation que moi. Ce temps épouvantable qui m'a fait tellement juré contre Toi, eh bien, c'est ce temps qui a amené l'armée allemande à se suicider. Ca, Seigneur, ça a été un coup éclatant de stratégie militaire et je m'incline humblement devant Ton suprême génie".

    Qui est donc cet homme ? Quel lien formidable il a avec son Dieu qui l'habite !

    Que s'est-il donc passé ?

    Les Allemands avaient attendu l'arrivée du mauvais temps avec l'hiver pour lancer leur attaque à la mi-décembre. Ils comptaient sur le brouillard et les tempêtes de neige permanentes, pour empêcher les avions américains de soutenir les troupes au sol.

    Mais le mauvais temps eut pour effet de ralentir aussi leurs troupes. Les routes étroites dans les Ardennes, la résistance américaine acharnée firent le reste pour faire échouer leur planning.

    Et dans l'attente, les soldats allemands perdirent leurs forces et se retrouvèrent épuisés. Epuisées également les réserves d'essence. Le retour du beau temps et l'arrivée des forces américaines leur furent fatales. Les nazis avaient lancé leurs dernières forces dans la bataille des Ardennes, ils ne purent pas s'en relever et perdirent la guerre.

    Voilà pourquoi Patton considéra que le mauvais temps avait amené l'armée allemande à se suicider. Et déjà le 27 décembre il avait prévu l'issue de la guerre un mois plus tard.

    Le 1er janvier 1945, pour les voeux du Nouvel An, Patton remercia ses soldats avec ces paroles :

    « Vaillants soldats, vétérans, vous avez été trempés par le feu et le sang et vous êtes devenus de l'acier pur ».

    Un mois plus tard, le 15 janvier 1945, les armées allemandes se replient, elles ont perdu la Bataille du Saillant.

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    Conclusion

    Le général Patton, avec ses hommes, s'est battu pour libérer la France et l'Europe. Il s'est battu pour honorer le Prince de Paix. Pour ce, il s'est adressé à l'Eternel Dieu des Armées, à ce dieu si bien connu des Juifs de l'Ancien Testament, dont il retrouve des accents dans sa prière.

    Il lui fallait avoir quelque chose dans les tripes, qu'il appelait " Religion, Prière ou Dieu. "

    Il a su, chez ses hommes, animer par la prière cette force intérieure qui insuffle confiance, courage, résistance, héroïsme au coeur de l'épreuve et de la souffrance.

    Et ce dieu, semble- t-il, a écouté les prières :

    - celles de 250.000 soldats de la Troisième Armée,

    - celles des autres soldats et des familles.

    - celles, acharnées, de ce général puissant qui parlait à Dieu en direct, sans politesse.

    Et il semblerait bien que Dieu non seulement ait entendu et écouté, mais aussi exaucé ces prières.

    Une fois encore nous constatons que le monde intérieur et le monde extérieur se parlent, correspondent et "se répondent dans une ténébreuse et profonde unité".

    Et pour finir je vous laisse le commentaire frappant d'un observateur au sujet de ces événements :

    "Je trouve cette prière très puissante.

    - Faire prier 250 000 hommes ensemble.

    - Une armée bloquée par un rude hiver, ce sur quoi avait compté l'ennemi.

    - Avoir ce rêve révélateur.

    - Et prier le Ciel.

    - Changer cette chute de neige en un déluge de fer et de feu sur l'ennemi et en faire la victoire.

    - Je crois que depuis l'antique traversée de la mer Rouge par Moise et les siens, l'humanité n'a plus connu pareil événement céleste pour changer son destin." (2)

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    Notes

    (1) Hitler a eu en effet pour métier de coller des papiers peints, avant de se lancer dans la politique.

    (2) Pour Noël 2015 j'ai déposé sur mon blog cette même prière de Patton formulée au moment de Noël, le 23 décembre 1944. Gilbert nous a donné le plaisir de lire sa formidable comparaison en commentaire.

     

    Bibliographie

    Vous retrouvez de multiples informations sur internet.

    http://gregsegroves.blogspot.fr/2015/03/pattons-prayer-okay-god-whose-side-are.html

    http://www.historynet.com/battle-of-the-bulge

     

    Illustrations

    Je remercie les artistes et les photographes dont les oeuvres m'ont permis d'illustrer mon blog.

    Patton priant dans la chapelle de la Fondation Pescator le 23 décembre 1944

    : historiasegundaguerramundial.com

    Tank qui passe à côté d'un véhicule qui a glissé sur la glace et est tombé dans le fossé : peopleus.blogspot.com

    Soldats mourants dans la neige, par l'artiste française Marie Elise : ardenneweb.eu

    Patton après sa prière, quand le soleil vient éclairer son visage, peint par l'artiste française Marie Elise : ardenneweb.eu

    Soldat en prière :

    http://inchristourhope.over-blog.com/la-pri%C3%A8re-la-respiration-du-soldat-1/2

  • SAUVER LA TERRE ET FAIRE LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS

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    Chers amis, chères blogueuses et chers blogueurs,

     

    Depuis plusieurs semaines je vous ai emmenés dans l'étude de trois rêves dont le sujet s'avère être en fait un des grands sujets d'actualité : l'écologie. En effet ces trois rêves répondent exactement à la définition de l'écologie qui cherche à "créer un meilleur équilibre entre l'homme et son environnement naturel ainsi qu'à la protection de ce dernier".

    Dans ces trois rêves, si ces rêves ont été compris correctement, l'inconscient montrerait qu'il existe un lien entre la vie amoureuse des jeunes femmes et la qualité de la vie sur la terre qui les environne.

                                         321462@2x Mucha rêverie de la nuit et du soir.jpeg

    Ces trois rêves nous ont alors amenés à chaque fois à nous poser la question :

    Y aurait-il un rapport entre le monde extérieur et le monde intérieur ?

    La qualité de notre environnement terrestre, extérieur, conscient serait-elle en relation avec la qualité de notre vie intérieure, instinctive, que les alchimistes appelaient «notre terre intérieure», dont l’autre nom encore est l’inconscient ?

    Notre terre extérieure serait-elle malade, parce que notre terre intérieure serait maltraitée?

    Serait-ce alors qu'en soignant sa Terre intérieure, sa Nature instinctive et spirituelle, on soignerait aussi la Nature, la Terre concrète et matérielle à l’extérieur ?

     

    Cette question a pu vous paraitre saugrenue, irréaliste, insoutenable, voire grotesque ou ridicule.

    Et pourtant, d'autres personnes, autrement plus éminentes que moi, se sont déjà posé cette question et y ont donné réponse il y a plus de cent ans.

    Qui donc ?

    Eh bien pour vous le dire, je vais vous emmener aujourd'hui bien loin sous d'autres cieux, et je vais vous raconter une histoire absolument vraie. Je vous emmène en Chine et vous allez découvrir l'histoire absolument invraisemblable du faiseur de pluie.

    Mais d'abord, il me faut vous présenter Richard Wilhelm, un ami de Jung.

    Richard Wilhelm est un missionnaire luthérien allemand, qui, à la fin du 19 ème siècle, part évangéliser en Chine.

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    Comme les Jésuites au XVIIème siècle, il constate la profonde spiritualité qui anime les Chinois. Son but est alors non pas de fonder une nouvelle église en Chine, mais d'être un témoin de l’amour du Christ. Il déclare que c’est ainsi que se propagera, sans conflit politique, l’Eglise Spirituelle Universelle, dont la civilisation chinoise constitue, selon lui, une forme authentique.

    Le pasteur allemand fonde alors une école pour développer le dialogue culturel entre la Chine et l’Occident chrétien.

    L’école acquiert très vite une grande notoriété auprès des autorités allemandes et chinoises.

    L’école se trouve dans la ville de Tsing Tao, Qingdao en chinois, un port situé au nord de la Chine, où les Allemands ont construit une importante base navale comme base de colonisation.

    La ville a reçu le statut politique de concession territoriale allemande.

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    C'est à dire que le gouvernement chinois octroie aux Allemands le droit de participer à la gestion de la ville, de siéger au conseil municipal et de le surveiller. Ce statut protège également la ville et garantit ses habitants de l'immunité en cas de troubles.

    A côté de cette école, notons aussi pour l'anecdote, que les Allemands, en 1903, ouvrent pour leur besoin une brasserie à Tsing Tao ; la bière de Tsing Tao devint la plus réputée des bières chinoises.

    Mais l'oeuvre du pasteur allemand ne s'arrête pas à la création de son école. La vie le conduit vers une activité exceptionnelle qui, au cours du temps, a eu un immense rayonnement international, rayonnement qui ne cesse de croître encore de nos jours.

    Voici comment :

    En 1912 des révoltes se multiplient en Chine et conduisent au renversement de la dynastie manchoue. Les hauts fonctionnaires du régime déchu se trouvent exposés au plus grand danger et viennent chercher refuge dans les concessions étrangères, comme la concession allemande de Tsing Tao où réside Richard Wilhelm.

    La réputation de Wilhelm attire de nombreux dignitaires : le ministre de l'Instruction et son vice ministre se réfugient dans la concession allemande.

    Une coopération exceptionnelle s'installe entre le vice-ministre de l'Instruction et Richard Wilhelm.

    Le vice ministre de l'Instruction, Lao Naï Suan, est un sage, un authentique lettré, dont la femme est une descendante directe de Confucius. Il voit dans Richard Wilhelm celui à qui il pourrait confier les trésors de la civilisation chinoise dans la tourmente.

    Ces trésors se présentent sous deux facettes :

    La philosophie de Confucius

    Le sage confie donc à Richard Wilhelm le soin de conserver l'oeuvre et la philosophie de Confucius. Ainsi, grâce à la coopération de ces deux hommes éminents, une bibliothèque est créee, consacrée à l’œuvre et à la philosophie de Confucius.

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    Le Yi King

    Mais surtout, le sage chinois confie au pasteur allemand le trésor de la civilisation chinoise, le livre oraculaire vieux de plus de quatre mille ans: le Yi King.

    C'est ainsi que pendant deux ans il va travailler avec Wilhelm à traduire le Yi King en allemand. Le vénérable maître à penser chinois initie donc Wilhelm à l’enseignement secret du "Livre des mutations" et lui confie la mission de le transmettre aux Occidentaux afin que le livre puisse renaître et rayonner sur une terre nouvelle.

    L’enseignement terminé et l’oeuvre achevée, Wilhelm à la retraite est rappelé en Allemagne alors que le maître Lao Naï Souan quitte ce monde.

    En 1920 Wilhelm confie sa traduction du Yi King à son ami Carl Gustav Jung. Jung fait alors connaitre ce monument à l'Occident.

    Et Jung en parlant de ce livre écrit plus tard :

    " Je prends ce risque parce que je suis maintenant dans ma huitième décennie et que les opinions changeantes des hommes ne m'impressionnent plus : les pensées des vieux maîtres ont pour moi plus de valeur que les préjugés philosophiques de l'esprit occidental.»

    Il faudra attendre encore un demi-siècle pour qu'un grand lettré inspiré, Etienne Perrot, traduise en 1970 le Yi King en français.

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    Depuis lors, de nombreuses autres traductions ont été publiées.

    Mais revenons à cet homme remarquable que fut Richard Wilhelm. Dans l'éloge funèbre que Jung fit de son ami, il déclara avoir reçu de lui plus que de quiconque. Oserait-on alors accuser Jung ou Richard Wilhelm de raconter des balivernes ?

    Eh bien !

    C'est justement lui, Richard Wilhelm, qui a raconté à Jung l'histoire absolument invraisemblable du faiseur de pluie ! Il en a été le témoin objectif. Et c'est justement Jung qui a fait connaitre cet événement à l'Occident.

    Voici donc maintenant l'histoire du faiseur de pluie.

    "La province où séjournait Richard Wilhelm fut frappée d'une grande sécheresse. Pendant des mois pas une goutte d'eau ne tomba et la situation devint catastrophique.

    Les catholiques firent des processions, les protestants firent des prières, et les chinois brûlèrent des bâtons d’encens et tirèrent des coups de fusil pour effrayer les démons de la sécheresse. Finalement, les Chinois décidèrent d'aller chercher dans une province voisine un vieil homme, dont on disait qu'il était "faiseur de pluie".

    Quand le vieil homme arriva avec les délégués dans la province desséchée, il demanda qu'on mette à sa disposition une petite maison. Il s'y enferma pendant trois jours.                                                   

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    Le quatrième jour, des nuages s’amoncelèrent à une époque de l’année où aucune neige n’était prévisible et... il se produisit une forte chute de neige, en quantité inhabituelle.

    Tant de rumeurs circulèrent au sujet de cet extraordinaire faiseur de pluie que Wilhelm voulut en avoir le coeur net et alla voir le faiseur de pluie. Il lui demanda comment il avait fait.

    En vrai européen, Wilhelm lui dit:

    « - Ils vous appellent le faiseur de pluie, pouvez-vous me dire comment vous avez produit de la neige ? "

    Le chinois répondit :

    "- Je n’ai pas fait la neige, je n’en suis pas responsable.»

    « - Mais qu’avez-vous fait durant les trois jours ?»

    « - Oh, cela, je puis vous l’expliquer. C’est simple. Je viens d’un pays où les choses sont ce qu’elles doivent être. Ici les choses ne sont pas dans l’ordre ; elles ne sont pas comme elles devraient être d’après l’ordre céleste, aussi le pays tout entier est-il hors du Tao. (Quand je suis arrivé dans ce pays ici, je ne me suis plus trouvé en Tao *,) je n'étais pas non plus dans l’ordre naturel des choses, parce que j’étais dans un pays qui n’était pas dans l’ordre, aussi la seule chose que j’avais à faire était d’attendre trois jours, jusqu’à ce que je me retrouve en Tao, et alors, naturellement, le Tao fit la neige."

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    Le Tao, qu'est-ce donc ? Comment en parler en quelques mots ? Je ne suis pas spécialiste, vous me pardonnerez donc mes larges insuffisances.

    Le Tao est le principe divin à l'origine de toute chose, il est le chemin, la voie. Être en tao, c'est être en harmonie avec le principe divin, la nature.

    Dans la conception taoïste, il règne une continuité entre la nature et l'homme, entre le monde de l'esprit, de la vie, de la psyché * et celui de la matière, dans laquelle l'esprit, la vie se manifestent et prennent forme concrète. Se placer dans cette continuité, dans cette solidarité entre la nature et l'homme est la voie de la sagesse qui permet d'influencer le monde phénoménal. Le monde intérieur, l'inconscient et le monde extérieur, le monde du conscient sont liés et ne font qu'un.

    Pour les savants, cela s'appelle l' "Unus Mundus". Et n'est-ce pas là justement ce que nous ont appris les rêves que nous venons de voir ?   

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    Cette histoire vous laisse-t-elle dubitatif, vous parait-elle bien lointaine et sujette à caution ? C'est une vielle histoire qui date de plus de 100 ans, dans un pays aux antipodes du nôtre ? Une histoire de faiseur de pluie ? Une histoire où l'homme peut influencer le temps ?

    Attendez !...Maintenant, vous allez voir,...

    Il n'y a pas que le vieux chinois qui influence le temps...Écoutez :

    Voici la même histoire, mais cette fois-ci très proche de nous. Elle s'est passée en Italie il y a 30 ans, en 1989.

    "Dans une petite paroisse du sud de l’Italie, au mois de mai de l’année 1989, on est à la veille d’une grande fête qui attirera tous les environs. C'est un pèlerinage pour vénérer deux martyrs qui protègent régulièrement les vignobles de la région de tout accident.

    On doit dire la messe en plein air, processionner, et les arcs de triomphe remplissent les rues pavoisées. Mais le temps est exécrable et le baromètre baisse dangereusement.

    Pourtant le bon curé ne se trouble pas.

    Le soir est venu, un paroissien remarque :

    "- M. le Curé, je crois que le diable s'est mis de la partie et que notre fête est compromise.

    Possible, réponds le prêtre, mais le bon Dieu pourrait lui aussi se mettre de la partie. Allons, bonsoir et préparez vos cordes vocales pour qu’elles puissent vibrer aux oreilles de la foule. "

    Le lendemain matin, le soleil est au rendez-vous ! Incroyable !

    Messe sur la grande place publique et le soir, plus de 2000 personnes participent à la procession !

    Quand tout est fini, le même paroissien vient voir le curé et commente :

    "- Tout de même, M. le curé, vous avez bien prophétisé, le bon Dieu, lui aussi, s’est mis de la partie.

    Et le curé de répondre :

    - Je vous l’avais bien dit. J’avais promis à mes martyrs d’avoir une foi à transporter des montagnes. Quand j’ai achevé mon bréviaire, hier soir, c’était minuit, et toujours la pluie.

    Alors, je me suis mis à genoux, j’ai dit un Rosaire.

    Après, il pleuvait moins. Je dis un second rosaire, je vais à la fenêtre, il ne pleuvait plus, mais toujours des nuages.

    Alors, j’ai continué.

    À chaque chapelet, il me semblait que la Sainte Vierge donnait un coup de balai dans le firmament.

    Vers trois heures et demie, le ciel était bleu et au matin, un superbe soleil ! Vous savez le reste !"

     

    Peut être savez-vous que je suis d'origine protestante et que mon grand père était pasteur ? Les protestants n'accordent aucune place à Marie dans leur dévotion. Et pourtant, moi la protestante, je m'incline devant ce récit, où la même réalité s'exprime : quand l'âme se met en accord avec la Force de toutes choses, quel que soit le nom qu'on lui donne, alors le monde extérieur et le monde intérieur s'accordent et l'harmonie règne sur la terre.

    Avez-vous trouvé un moyen plus sûr de sauver la planète ?

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    La prochaine fois je reviendrai sur une histoire semblable, énorme, celle de quelqu'un qui priait tous les jours et qui n'avait pas la langue dans sa poche...

     

    Notes

    * J'ai rajouté cette explication pour plus de clarté.

    * N'oublions pas que le mot psyché signie "âme" et non intellect.

    Bibliographie

    Le récit du faiseur de pluie a été relaté par Etienne Perrot dans les cahiers publiés par la Fontaine de pierre : extrait cahier 22 1983

    Le récit du faiseur de beau temps :

    Source : https://www.etoilenotredame.org/actualites/le-rosaire

    Illustrations

    Je remercie les artistes et les photographes dont les oeuvres m'ont permis d'illustrer mon blog.

    "Les heures du jour," de l'artiste tchèque Alfons Mucha, 1860-1939. Ces deux tableaux font partie d'un quadriptyque représentant " Éveil du matin", Éclat du jour" et ici "Rêverie du soir" et Repos de la nuit".

    Richard Wilhelm

    https://it.wikipedia.org/wiki/Richard_Wilhelm#/media/File:Bundesarchiv_Bild_137-020287,_Tsingtau,_Deutsche_Schule.jpg

    Tao

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Qingdao#/media/Fichier:Qingdao_in_NEA.svg

    Tao

    http://esotcelt.unblog.fr/2007/01/09/tao-to-king-livre-ii-aphorisme-trente-huit-38-vertu-action-justice-rites-apparences/

    Saint Jean Paul II en prière