ANNONCE DE LA MORT, CH. 6, SUITE : LE RÊVE DE PAPY GROS-YEUX (26/08/2007)
PAPY, PAPY, T’EN VA PAS !
Depuis que je vous parle des rêves, je constate de nouveau un fait curieux et répété. Quand je choisis un thème, des personnes m’appellent pour me confier un rêve qui justement tombe à point pour servir d’illustration. J’avais déjà remarqué cette coïncidence en écrivant « Rêves à Vivre » ou en préparant mes conférences. Tout au long de l’année dernière où j’ai écrit « Amour et sexe dans vos rêves », le phénomène s’est renouvelé. Et il continue de se manifester.
Cette coïncidence, mise en évidence par Jung, s’appelle une synchronicité.
J’y ai fait allusion dernièrement, avec le rêve de Nadine ou celui de Patricia, mais vous avez peut-être cru que je le faisais exprès et que je tirais mes études de mes archives. Certes, c’est souvent le cas, mais la vie quotidienne m’apporte aussi son lot de surprises. Etienne Perrot, fils spirituel de Jung, avec qui j’ai travaillé plusieurs années, me disait la même chose.
Etienne Perrot disait en souriant, que « Sainte Chronicité » était passée par-là.
Ainsi, alors que je suis en train de vous parler des rêves de mort et de leurs symboles, « Sainte Chronicité » m’apporte un rêve qui vient élargir le sujet.
Nous avons vu dernièrement des rêves qui annoncent une mort réelle, physique. Mais il existe aussi des rêves qui viennent vous dire le contraire, ils vous signalent que, malgré ce que vous pensez, le moment de partir n’est pas encore arrivé.
Ce sera le sujet d’aujourd’hui avec le rêve de Michel, mon frère, qui a fêté dernièrement ses 74 ans.
Il m’appelle :
- Dis donc, ma biquette, j’ai quelque chose à te raconter avec les rêves.
Imagine-toi que je souffre de vertiges depuis quelques temps. Hier, voilà que je suis tombé dans le jardin. Je ne me sens pas très bien et me fais un peu de souci. J’ai pris rendez-vous chez le médecin. Ecoute, j’en viens à mon rêve que j’ai eu cette nuit.
Hier soir je me suis couché. A peine je m’étais allongé que j’ai été à nouveau pris de vertiges.
j’ai vu tout tourner autour de moi.
Les lumières de la rue, qui filtrent à travers les volets à droite, faisaient tout le tour de ma chambre. Je me suis senti mal, mal, je me suis senti partir.
J’ai fait un effort pour respirer.
J'ai été pris de nausées, puis d’un violent besoin d’aller aux toilettes.
Je suis revenu à ma chambre, titubant, grelottant.
Je me suis recouché.
Pendant la nuit, j’ai eu un rêve :
Rêve
J’étais dans ma chambre, quand j’ai entendu sonner à la porte d’entrée.
Je suis descendu et j’ai ouvert la porte. Là, j’ai vu dans la rue le fourgon mortuaire qui est venu chercher un voisin il y a quelques jours. Il était à l’arrêt, tourné en direction du cimetière, qui n’est pas très loin de la maison.
Et sur le seuil de la porte d’entrée, j’ai vu mes quatre petits-fils qui se tenaient là.
Ils me regardaient, ils me parlaient, mais je ne comprenais pas très bien leurs paroles.
Et puis, j’ai fini par entendre ce qu’ils me disaient :
« - Papy, Papy-Gros-Yeux, nous, on veut que tu restes avec nous, tu t’en vas pas, nous, on a besoin de toi. »
Je me suis réveillé.
Il n’y a rien à interpréter. Et, une fois de plus, on peut s’émerveiller des rêves.
Etrange dimension des rêves, qui peuvent vous annoncer que le moment est venu de partir dans l’au delà ou au contraire, vous dire qu’il n’en est pas encore question.
Ainsi les rêves apparaissent bien comme les passeurs d’un monde à l’autre.
Illustrations
Je remercie les artistes des œuvres qui illustrent mon blog :
- Vertige, trouvé sur : perso.orange.fr
- Vertige de Claire Casamby, trouvé sur : casamby.free.fr.galeriedepeinture.html
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